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Carnet de sciences : les sciences au collège Antoine Delafont publié le 11/06/2023

  Comment des plantes résistent-elles aux conditions extrêmes ? 25/01/2024

Comment des plantes résistent-elles aux conditions extrêmes ? L’équipe du club science (élèves de 5e) : Bulgare Monissa, Duperray Marius, Foucher Lebreuvaud Jeanne, Galopin Laurine (pas sur la photo), Lacoste Marthe, Perchaud Julia, Ribier Laya. Collège Antoine Delafont, 16190 MONTMOREAU, Académie de Poitiers. Professeure coordinatrice : Odile BELROSE, professeure de Sciences de la vie et de la Terre Introduction Avec le réchauffement climatique, les conditions extrêmes sont plus fréquentes. Les été sont caniculaires, il y a des sécheresses estivales. Globalement les températures moyennes augmentent partout à travers le monde. Il y a des plantes au collège, surtout en jardinières. On constate qu’à la rentrée de septembre, des plantes sont bien portantes et d’autres ont plus souffert de la chaleur ou/et de la sécheresse. On s’est questionnée sur cette résistance inégale de nos plantes cultivées. En les comparant nous avons formulé des hypothèses pour répondre à notre problème. Problématique Comment certaines de nos plantes, cultivées au collège, résistent-elles aux étés caniculaires alors qu’il n’y a personne pour en prendre soin pendant 2 mois (juillet et août) ? A) Nos supports d’étude Dans notre collège, il y a quelques espaces verts, et des jardinières où sont cultivées des plantes annuelles ou vivaces. Parfois on laisse aussi des zones évoluer librement, sans semis. Ce sont les élèves (éco délégués, en cours de SVT, élèves volontaires) qui s’en occupent pendant l’année scolaire. On a aussi des arbres que l’on a étudié en 6e (ex. Mélèze, Tilleul, érables, Merisier, Frêne, Bouleau, érable négundo,Peuplier). Lors de notre sortie de terrain le 17/11, on identifié les plantes qui avaient ou pas résisté à la canicule de l’été, due au réchauffement climatique. Le romarin résiste, ainsi que le fraisier, thym, lavande, plante grasse, sauge, plante coca, belle de jour, et il reste un tournesol (Monissa) Romarin, fraisier en fleur, tournesol, ipomée, plantes grasses, sauge, grande lavande, plante cola, belle de nuit, menthe, thym, lavande (Jeanne) Le romarin a résisté, ainsi que le fraisier qui est en fleur, la menthe, le noyer, le tournesol, la lavande, le thym, l’ipomée, la sauge, la plante coca, la mélisse, la belle de jour (Marthe) Résistantes : romarin, sauge, fraisier en fleur, tournesol (pas les plus petits), plante grasse, plante cola, lavande, sauge, belle de nuit et mélisse (Julia) A partir de cela, on a choisi d’en étudier certaines, pour mieux comprendre comment elles arrivaient à résister à la canicule estivale. Nom commun Nom scientifique Photographie, présentation Chercheuse/chercheur associé-e Résistance/canicule La plante cola Artemisia abrotanum var. maritima Vivace Julia Oui Le romarin Salvia rosmarinus Vivace Marthe Oui La sauge Salvia officinalis Vivace Jeanne Oui Le thym Thymus vulgaris Vivace Laurine Oui Le fraisier Fragaria vesca Vivace Monissa +/- oui La plante curry helichrysum italicum Vivace Laya Oui Un géranium vivace geranium Laya Oui La lavande Lavandula angustifolia Marius Oui L’ipomée ipomea annuelle, plante grimpante Laurine +/- oui B) Observations et hypothèses En salle de science, nous avons observé les échantillons de nos plantes de plus près à l’oeil nu et à la loupe, réalisé des croquis, pris des photographies. On tient chacun-e un carnet de science avec toutes nos observations. Feuille de thym : Feuille de la plante cola : Feuille de sauge : Feuilles et fleurs de lavande : Feuilles de fraisier : Feuille de géranium anti-moustique : Feuille de romarin On a pris des photos avec les loupes binoculaires et des tablettes : Feuille de lavande : Fruit ou graine de la plante Cola : Surface de la feuille de fraisier (peu de poils) : Feuille de sauge (duvet) : Feuille de fraisier : A partir de ces informations, on a formulé des hypothèses pour répondre à notre problème autour de la résistance des certaines plantes du collège à la canicule. C) Observations approfondies Ensuite on a essayé d’observer les feuilles au microscope, et donc on a eu besoin de réaliser des tranches très fines, à l’aide d’une tige de sureau et d’une lame de rasoir. C’était pour voir la structure de la feuille, son épaisseur, les poils, sa “peau” (l’épiderme). On a aussi coupé des tiges. Tranche d’une feuille de sauge observée au microscope : on voit bien tous les poils Tranche d’une feuille de lavande observée au microscope : de très nombreux poils Tige de la plante cola, observée à la loupe binoculaire : On a ainsi complété nos hypothèses. En effet, nos plantes résistantes et qui étaient exposées en plein soleil en milieu de journée l’été, ont toutes en commun des feuilles réduites, et des poils formant un duvet visible avec une loupe ou un microscope.L’ipomée qui étaient dans les mêmes conditions étaient plus ou moins sèche à la rentrée. Cela pourrait donc être important pour la résistance aux canicules. Par contre le fraisier a mieux résisté, mais il n’était pas en plein soleil l’essentiel de la journée, ni en jardinière mais dans la terre directement (carré potager). Pierre Charrier (un biologiste, qui est venu travaillé avec les 6e) avait repéré aussi au collège des plantes grasses, plantes assez résistantes aux conditions extrêmes. On a complété nos hypothèses : Vendredi 26 janvier. On s’est posé la question de savoir si les cactus étaient aussi des plantes grasses ? Quel était le rôle des poils ? D) Nos recherches documentaires pour valider ou non nos hypothèses Avec des tablettes, on a fait des recherches autour de notre problématique, on a aussi écrit par mail à M. Durand (directeur de recherche à l’INRAE et spécialiste en bioclimatologie _prairie/eau/climat/atmosphère) et M. Charrier (biologiste travaillant autour des plantes et de la biodiversité au collège avec les classes de 6e). Voici ce que l’on a trouvé en quelques paragraphes (Julia, Marius, Jeanne, Monissa). Cela correspond entre autre à nos hypothèses : on peut les valider. On a aussi appris que chez les plantes il pouvaient y avoir plusieurs moyens pour résister à la sécheresse. Les plantes doivent limiter leur transpiration tout en continuant à faire la photosynthèse (nécessaire pour leur développement) : elles vont refermer leurs stomates (ouverture dans les feuilles pour les échanges gazeux) mais vont alors bloquer leur photosynthèse. On parle de plantes xérophytes → qui résistent à la sécheresse. Au collège on a des lames d’épiderme de feuilles (utilisées en 6e) où l’on voit des stomates (ici à droite de la pointe de l’aiguille). Feuilles réduites (les nôtres, les résistantes), ou découpées, ou même des épines : moins la surface est grande et moins elles transpirent. Duvet : c’est quand il y a beaucoup de poils. Il permet une couche d’air protectrice entre la feuille et l’air chaud Les poils servent à empêcher l’eau de pluie, la rosée d’adhérer à la surface de la feuille : il y en a sur les feuilles de fraisier par exemple. Le nom scientifique des poils est trichome. Ils peuvent être unicellulaires ou multicellulaires. Les poils des plantes permettent de créer une couche d’air isolante pour éviter de perdre de la chaleur, garder le froid hors des cellules, limiter les excès de températures. Feuille avec un couche de “cire” pour limiter l’évaporation Des feuilles gris/vert argenté vont aussi mieux réfléchir les rayons du soleil Comme sur la feuille de lavande, le bord replié crée un micro climat. E) Conclusion et perspectives Grâce à la fondation CGénial, on a pu s’équiper d’un microscope numérique à relier sur une tablette. Voici encore d’autres photos de nos observations, prises par Laurine, Jeanne et Marthe : Feuilles de thym Feuille de sauge : Feuille de fraisier : face supérieure (gauche), et face inférieure (droite). Les poils sont surtout sur les nervures. Parmi les plantes les plus robustes en jardinière face à la canicule et à l’absence d’arrosage l’été, on a étudié les plantes dites méditerranéennes avec des caractères particuliers : les poils abondants formant un duvet sur l’ensemble de la feuille, ou/et taille réduite des feuilles. On n’a pas encore bien travaillé sur le thym, la plante curry. L’ipomée (pas de photos) pourra nous servir de témoin dans nos prochaines observations au printemps. On va aussi étudier les plantes grasses du collège, car elles résistent aussi très bien à la canicule, et à l’hiver, comme nos plantes méditerranéennes. On recherchera aussi les stomates, pour voir comment ils sont sur nos plantes (nombreux ? pas nombreux ?). Il nous reste à étudier aussi à présent leurs racines pour voir s’il y a de choses spéciales. On a une mini serre avec chauffage et des bacs pour observer les racines de semis (voir photos en dessous). On va aussi essayer de comparer les épaisseurs des feuilles d’ipomée et des plantes résistantes aux canicules au printemps à venir, comparer leur épiderme en refaisant des coupes fines. Merci de nous avoir lu

  L’ADN de fruit 27/11/2023

Les 3eA et 3e ont réussi à extraire l’ADN (acide désoxyribonucléique) des fruits qu’ils avaient apportés. On avait défini un protocole commun lors de ce cours du mardi 21 novembre 2023. Beau travail d’équipe !

  Nos blobs : j+4 10/10/2023

On retrouve nos blobs 4 jours plus tard. Ils se sont bien réveillés, et ont commencé à quitter leur support et à migrer pour chercher leur nourriture. On a rajouté un peu plus d’avoine… A suivre.

  Nos blobs : première étape 10/10/2023

Nous avons vendredi 8 octobre, mis à réactiver des sclérotes de deux souches différentes de “blob”. Préparation en laboratoire des boîtes de pétri avec de l’agar agar (1g de poudre pour 100 ml d’eau). Un peu d’avoine et voilà pour le week-end, dans l’obscurité du labo.

  Nos hirondelles, nid fenêtre salle de sciences 12/07/2023

Des petits presque autonomes

  La vie dans l’eau stagnante 18/06/2023

Observations par les 6e et les 5e en juin 2023. Des ciliées indéterminés type paramécie, des rotifères, des “litonotus”

  Logan, Ethan Lucie : article station d’épuration 11/06/2023

1) On ne doit pas jeter les lingettes , les roulots de papier toilette et le plastique . 3) Pompe de relevage->agitateur->racleur->pont racleur->rejet. 4) Le lit de macrophytes sert à déshydrater la boue.

  Une station d’épuration par Maëly, Annabelle et Rose 11/06/2023

Nous avons visités une station d’épuration ,nous avons retenu ces informations. Chez nous nous ne devons pas jeter des lingettes, des coton-tiges, des cotons, mais il faut aussi faire attention aux produits chimiques comme les pesticides, les désherbants etc. Nous allons résumer les étapes de la filière d’eau : Etape 1: cette étape s’appelle le dégrillage .Une fois l’eau usée arrivée elle passe au dégrillage, le dégrillage permet de trier les gros déchets qu’il y a dans l’eau. Etape 2 : cette étape s’appelle le traitement biologique. Cela consiste à aérer (dioxygène) le bassin pour que les bactéries vivent et respirent , pour pouvoir manger les molécules organiques qui sont dans l’eau. Etape 3 : cette étape s’appelle la clarification. Dans le bassin il y a racleur qui racle tout doucement la boue pour faire pousser la boue qui remonte à la surface dans des pompes qui vont l’emmener soit dans des bassins de stokage soit dans des bassins de traitements. Une fois l’eau traitée elle est rejetée dans la rivière à proximitée. Un lit de roseaux est un traitement biologique qui consiste à mettre des graviers ,du sable,au fond du bassin. Puis y rajouter des algues ect…Pour pouvoir oxygéner et faroriser les bactéries qui vont manger les molécules organiques. Dans le voisinage à Montboyer il y a une nouvelle station d’épuration qui est encore en construction

  Station d’épuration par Thaïs, Kaorie, Maxime et Corentin 11/06/2023

La chose qui ne doit pas être jetée dans les toilettes ou les lavabos à la maison est la lingettes (et tout objet en plastique) . 3. Alors tout d’abord l eau usée sort d une maison pour aller dans un réseau d’assainissement puis ça va dans une pompe de relevage puis ça va dans un bassin d’aération avec les bactéries ( il y a un agitateur en dessous du bassin ), après ça va dans un racleur puis ça va dans un clarificateur puis l eau propre est rejetée dans une rivière . 4. Le rôle du dégrilleur est de retenir au maximum les déchets les plus gros . 5. Il y a aussi une autre station d’épuration à Villebois -Lavallete .

  Station à boue activée ( Jade et Océane ) 11/06/2023

1) On ne doit pas jeter les lingettes,objet en plastique donc des objet non dégradables . 3) D’abord, l’eau vient des maisons. Puis , elle arrive dans la pompe de relevage après le prétraitement ou dans le bassin d’aération avec des bactéries , après dans clarificateur . Et après encore une pompe . Et enfin c’est rejeté dans des effluents traités . 4) La fonction du lit mascrophytes est de récuperer les boues 5) Comme station d’épuration dans le voisinage il y a Montboyer .

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