Le travail paie toujours... publié le 23/03/2022  - mis à jour le 24/03/2022

groupe

Ca y est les planètes s’alignent enfin pour la plupart de nos élèves. Les dieux de la montagne sont avec nous. Les efforts de la veille sont récompensés avec une météo beaucoup plus clémente qui va leur permettre d’apprécier vraiment tous les progrès réalisés. Même le dieux des boulettes semble vouloir nous épargner aujourd’hui. Hugo n’a plus que cinq minutes de retard, un exploit !

Les rouges et les bleus, nos deux groupes qui découvrent le ski, s’amusent et commencent à dompter enfin ses maudits appendices peu naturels rendant leur déplacements si maladroits. Je n’ai pas assisté directement à leurs évolutions mais les vidéos et les photos prises par M. Becker, Mme Laroche et Mme Barnache parlent d’elles même. Ah oui, il paraîtrai qu’une nouvelle accompagnatrice ait fait son entrée dans l’excellent casting des accompagnateurs du séjour : c’est donc Mme Barnache, qui a elle même remplacé Mme Barnabé. Notre pompière de choc, avec sa patience et ses interventions toujours maîtrisées rassure énormément nos élèves, et même les autres encadrants.

Les groupes intermédiaires sont également gâtés avec des moniteurs très différents : les verts avec Cathy ; une vraie technicienne du ski qui a fait faire des progrès très rapide à nos confirmés. Privilège rare ce matin ils sont les seuls à avoir pu découvrir le lac de l’Oule, un coin magnifique au confins du domaine. Pour les jaunes c’est Bernard ( ou Bébert pour les intimes comme Perrine ou Paloma...).J’ai déjà vu pas mal de moniteurs de ski ,mais j’avoue n’en avoir jamais connu d’aussi patient, généreux, amoureux de sa montagne et avec une telle envie de le faire partager aux simples gens de passage que nous sommes en ces contrées.

Quant aux oranges ils ont pu ce matin profiter d’une matinée de ski mémorable sur tous les plans : du 100% ski où nous avons pu exploiter toutes la palette du domaine qui semblait être privatisé pour nos groupes. Même les pistes noires ( ou bleu foncé pour certains...) qui peuvent parfois revêches, ont su récompenser nos efforts. Cela n’a pas empêché certains de tenter des figures originales comme le planté de skieur après double déchaussage, le ski sur herbe et j’en passe. Ah si, les profs d’EPS ont encore sévit niveau vocabulaire avec une nouvelle remontée mécanique appelé téléfesse. D’après ce que j’ai compris c’est un mélange de tire-fesse et de téléski (voir article d’hier), c’est toutefois plus clair que la notion de référentiel rebondissant.( je sais c’est encore une attaque gratuite, revoir article d’hier).

Même le chef cuisinier a semblé retrouver le sens de la raison en nous gratifiant d’un menu steak frite ce midi. Mais aujourd’hui c’était également la demi journée de "relâche" avec un changement de programme : nous avons faits nos ateliers de 13h30 à 14h30, sauf Mme Laroche qui a changé son emploi du temps sans nous avertir via pronote en décidant de prolonger son activité plus longtemps que prévu initialement. Hé oui, en raison d’une maintenance du téléphérique il a fallu décaler notre descente au bourg et prendre les oeufs un peu plus bas dans la station, nous en avons profité pour faire découvrir à pied le Pla d’Adet qui aujourd’hui était plutôt en mode descente. Ils sont fachés avec la notion de plat ici décidément, penserons certains.

Une fois descendu dans le bourg de Saint Lary, nous avons enrichis quelques marchands de saucissons et de carte postales. Après les photos souvenir il fut temps de prendre le container qui monte comme me l’a suggéré poétiquement une élève, autrement dit le téléphérique.

La routine repris son cours avec un gouter vite expédié, un groupe des billardistes en train de travailler la géométrie dans le rectangle, un repas du soir avec une blanquette qui aurait du s’appeler plutôt le fourzitou tellement le chef avait du finir tout ses restes d’épices pour obtenir un boulgiboulga de saveurs. Ca sent la fin de saison. Il faut dire que le repas avait mal commencé avec le coup des feuilleté comme dans le sens de la fête ; vous savez le truc salé et sec qui vous oblige à boire trois litres d’eau pour subir la gravité dans votre gosier. Une fois les iles flottantes coulées nous attaquâmes l’animation du soir : le jeu des enchères renommé la patate chaude(?). Je n’ai pas bien compris le concept mais le résultat fut toujours égal aux autres animations du soir : bien énerver certains et faire en sorte qu’il s’endorment plus vite, avec plus ou moins de succès d’ailleurs...

Il est temps de tirer un bilan de cette journée presque parfaite. L’adversité rencontrées hier nous a permis de savourer ces moments où tout le monde a pu profiter de l’instant présent. C’est à titre personnel ce que je préfère à la montagne : l’environnement et les activités très particulières ont une capacité a vous extraire de votre quotidien et de vous recentrer sur ce présent fait de partage et de découverte. Encore une fois cela démontre que le travail paie toujours.