De l'avance à l'allumage. publié le 20/03/2022
Pourtant, le réveil fut douloureux, rendez-vous à 5h30 au collège pour un soi-disant impératif horaire au niveau de la montée vers le Pla d’Adet. Quasiment tout le monde en avance, M. Blanchard au taquet, c’était un signe. Arrivée du bus chargement en un temps record et nous voilà parti en direction des cimes pyrénéennes. Le voyage fut étonnamment calme et serein, les élèves ne s’extrayant pas de leur torpeur matinale. Bordeaux passé en 15 minutes, un exploit ? Dimanche matin oblige, nous n’avons eu aucun mérite. Ceux qui ont le malheur d’y passer un jour de grand départ savent de quoi je parle. Même le temps de prendre un café à la sortie et pour certains garçons, comme Lorenzo et ses copains, le temps de regarder bienvenue chez les Loud à la télé du restoroute comme d’habitude apparemment. Encore en avance. L’autoroute A65 un désert, un désert très cher mais un désert, vite avalé. Nous voilà donc prêts à déjeuner à 11H45 sur l’aire des Pyrénées coincés entre la statue hommage aux forçats de la route du tour et les sommets que l’on devine enneigés en face de nous. Le casse croûte vite avalé également, on reprend la route, toujours en avance, on doit arriver pour 14h. Mais pourquoi être donc partis si tôt...pour être en avance on vous le dit et répète !
Nous voilà donc en route vers le Pla d’Adet. C’est le pied des piste en haut de Saint Lary. Le Pla, sans T , signifie le plan dans le patois local. Je crois que c’est Laurent Jalabert qui a dit en direct depuis sa moto en pleine ascension : ’ je ne sais pas pourquoi ça s’appelle le Pla d’Adet, il n’y a rien de plat ici !’ Si il avait attendu d’être à l’arrivée il aurait pourtant bel et bien constaté qu’il était sur un plateau. Arrivés à 13h55, en ava..... vous avez compris.
Ah oui, j’ai oublié de vous dire c’est grâce à l’intervention de M. Blanchard et de quelques autres professeurs qui ont
courageusement participé à la manœuvre depuis l’extérieur du bus : une marche arrière de 400m le long d’un dénivelé.
Pour le reste de la journée : installation des chambrées, corvée de matériel pour tout le monde et découverte que la montagne ce n’est pas plat même si ici ça s’appelle le pla d’Adet. Autre découverte les stigmates de la tempête de sable que nous avons vécus la semaine dernière sont encore biens présent sur les versants sud et donnent un aspect peu engageant. Nous verrons cela de plus près demain.
Après une soirée plus mouvementée et une appropriation des lieux tous azimut, extinction des feux ; le calme s’empare du Mouflon. On entends juste la bise caresser les menuiseries. Il est 22h25, on a encore 5 minutes d’avance. Décidément.
