La Musique Minimaliste publié le 13/03/2013  - mis à jour le 01/05/2013

La musique minimaliste
En fonction des différentes révolutions artistiques et autres courants esthétiques du XXe siècle, l’Art a subit de profonds changements de statut. L’œuvre n’est plus nécessairement un vecteur de la beauté, elle peut n’être qu’un concept (art conceptuel), la trace d’un geste créatif (abstraction lyrique, expressionnisme abstrait), la simple manifestation partagée de la vie (Fluxus)

La musique minimaliste est un courant de musique contemporaine apparu dans les années 1960 aux États-Unis. Le terme de minimaliste est généralement considéré comme étant peu adapté à cette musique, que l’on appelle également « répétitive », parce qu’elle est en partie basée sur un principe de répétition. Influencés par l’avant-garde musicale américaine autour de John Cage, par le jazz et la musique indienne, les compositeurs "minimalistes" créent un virage abrupt, radical, proche de la contre-culture", dans l’évolution musicale occidentale. Se manifeste notamment chez eux, une réaction aux compositions très élaborées issues du "Sérialisme" (école de Vienne avec Schönberg, Berg et Webern), et du "Post-Sérialisme" (Boulez, Stockhausen) où le matériau musical est soumis à des règles tellement élaborées et complexes que la question de leur perception par les auditeurs peut se légitimement se poser.

Ses représentants les plus connus sont : Steve Reich, Michael Nyman, John Adams, Philip Glass, Terry Riley, La Monte Young, Arvo Pärt…

"Einstein on the beach" de Philip Glass


Le terme de musique minimaliste englobe un spectre assez large de styles, et se confond parfois avec la musique post-moderne. Les premières œuvres minimalistes utilisent effectivement un matériau assez dépouillé, avec l’utilisation de bourdons chez La Monte Young, ou de techniques de répétition, par décalage de phase chez Steve Reich, ou par addition/soustraction de motifs chez Philip Glass. Les œuvres postérieures s’écartent en revanche de plus en plus d’une utilisation « minimale » du matériau musical, en particulier chez John Adams.
(cf wikipedia, en lien avec les autres arts)