Textes à l'ébauche publié le 26/11/2012  - mis à jour le 21/01/2013

CHANSON ENGAGEE (groupe 1)

Made in China

Refrain call and respond
Ton canapé, ta p’tite poupée,
Ton crayon de bois, made in China !
Ton lit douillet, ta tasse de thé,
Tout c’que tu as, made in China !

Couplet 1
Ce matin encore assis
Seul devant son établi
Ses amis autour de lui
Font ce geste jusqu’à la nuit.
L’aiguille file, file encore,
Pourtant le silence est d’or
Par la fenêtre à carreaux
Les pensées s’envolent à flots
Le ballon naît entre ses main
Mais aura-t-il un lendemain ?

Remarque-conseil de Syrano :
Très bon refrain. Y ajouter 4 vers (en [é] [a] [é] [a]).


CHANSON « DU QUOTIDIEN » (groupe 2)

Titre ?

Quand le réveil brille, vibre, hurle et sonne
De son bruit dur et froid qui me tiraille
Comme un soldat qui crie et claironne
Perçant comme le diamant brise la muraille.

Dans le grille-pain j’enfourne mes tartines
Le monstre les capture, les empêche de sortir
Il les grignote sans pitié tel une hermine (« rime forcée »)
Je crois bien que j’les verrai plus sortir.

Je me brosse les dents et j’écoute le frotti
Sur ce rythme entraînant on dirait une souris
Qui chante dans ce drôle de micro
Et disparaît une fois que vient l’eau.

Un sac, un objet cherché
Je l’ouvre, il se met à grogner.
Des pattes en sortent, je les regarde
Il ouvre sa bouche et happe (?) par mégarde.

Crayon de papier, lisse et taillé,
Prend une feuille, fait un avion
L’attrape, le lance ; et il a sauté
Par la fenêtre, s’en va, tombe dans les oignons. (« rime forcée »)

Regard, fourchette amusée,
Elle se redresse sur ses pieds,
Elle se dandine sous nos yeux éberlués
Sautant de la table, piquante, hystérique.

Le robinet me lave les mains,
La langue d’eau me lave les doigts,
De gros yeux me regardent, malins,
Soudain mes ongles disparaissent : rendez-les-moi !

Je prends mon livre, je m’envole,
Il se ferme sur moi et m’engloutit.
Il sort ses dents, je deviens folle,
Je m’effondre sous la rage qui se ramollit.

J’écoute de la musique, j’en deviens hystérique, (encore !)
Ca m’perce les tympans, on dirait un serpent.
Il met son costume, vraiment fantastique.
Il n’se sent plus, il se prend pour Tarzan.
Il faudrait que le mot « écouteur » apparaisse

Je pose ma tête sur mon oreiller
Mais il ne veut pas que je dorme.
Celui-ci m’attrape les pieds
Et ne veut pas que je sois en forme.

Conseil de Syrano : Soyez dans l’absurde cohérent. Partez de la fonction 1ère de l’objet pour ensuite la détourner.


groupe 3

LES AMSTRONG

_ Comme Moïse a ouvert la mer 

Tu ouvres les portes du jazz. 

Ton nom restera dans la pierre 

Tu représentes la base 
du jazz, du jazz, du jazz,
Louis, tes impros nous ont éblouis.

Refrain :
Que tu aies l’âme faible ou l’âme strong,
Que tu sois petit bras ou que tu sois King Kong
Que tu sois ordinaire ou que tu deviennes un mythe,
Pas besoin d’être célèbre pour repousser tes limites.

En dix neuf cent soixante neuf 

Part de son piédestal, l’engin neuf 

Avec à son bord l’grand espoir 

La machine s’élance vers la gloire

Neil, pars de ton roc, reviens-nous

Alors du néant, dis-nous tout.

Refrain
Lance était un puissant roi, 

Un roi surpassant la loi.

Il a remporté sept tours 

En nous jouant un mauvais tour. 

On le voyait comme un dieu, 

Mais il est tombé des cieux.

Refrain
Tous les matins, le même rituel, 

A l’usine, les gestes répétés. 

Cette vie n’est pourtant pas aisée 

Mais, malgré tout, il la trouve belle.
Même s’il n’est pas bien malin,
Il aide toujours son voisin.
Cet Armstrong-là, il n’a rien fait.
Pourtant, il n’a jamais abandonné
L’idée qu’il faut s’engager,
Même dans son petit quartier.
Pas besoin d’atteindre la lune
Pour faire le bien dans sa commune.