Les rencontres Henri Langlois (2002) publié le 21/09/2009

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Scène 21 : int. jour – le salon.

Il est dix-huit heures. Théo, installé dans le canapé, fait reposer sa jambe plâtrée sur une chaise.

Zéphira s’approche.

 Zéphira Ah, ah, ah ! Alors, il s’est fait mal, le crétin de service !

 Théo : Tais-toi, ou je te donne une baffe !

 Zéphira : Oh, j’ai peur ! Canard boiteux !

Le jeune homme se dirige vers le téléphone fixe accroché au mur. Il s’apprête à appeler.

Théo le regarde d’un air pensif.

 Théo : C’est toi qui m’as téléphoné hier soir ! C’est toi qui m’as fait des blagues. Avoue.

 Zéphira : Non.

Le père apparaît dans l’encadrement de la porte.

 Le père :( Zéphira) qu’en est-il ?

 Zéphira : Moi, c’est le logo tête de mort, dans l’après- midi d’hier.

 Le père,( excédé ) : Grand dadet. Monte dans ta chambre, bon à rien ! Mais qu’est-ce qu’on va faire de vous ! Je n’en peux plus.

La mère a fait son apparition. Elle le prend par le bras.

 La mère : Viens, chéri. On va s’échapper un peu. Allons prendre l’apéritif chez les voisins.

Les parents quittent la pièce.

 Théo : Ne me laissez -pas seul avec cette folle !

 Les parents,( dont on peut encore distinguer la voix ) : Théo, je t’en prie, ce n’est pas un monstre.

Scène 22 : int. jour – salon.
Théo, seul, s’est assoupi. Il est réveillé par le moteur de la mobylette de son frère, clairement identifiable car le tuyau d’échappement est trafiqué. Le bruit s’amenuise. Il regarde la pendule qui affiche vingt heures.

Son portable sonne. Il décide de ne pas répondre. Enervé, il lance violemment le portable contre le mur.

Aussitôt, c’est au tour du téléphone fixe de sonner. Théo ne sait que faire et s’empêtre avec ses béquilles et son plâtre en tentant de se lever.

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