Afin de sensibiliser les élèves de l’EREA à la préservation de la biodiversité et de la protection de l’environnement, le projet « EreA’beille » a vu le jour en 2014-2015.
Si nous allions dans un premier temps visiter les ruches de notre partenaire le rucher école du centre social Bellerive, il nous est rapidement apparu qu’il serait plus intéressant pour les élèves de s’ occuper de nos ruches et de nos abeilles au sein de l’établissement. Ainsi, nous avons créé notre propre rucher avec 3 ruches.
La première récolte de miel a eu lieu à l’été 2017. Cette récolte était suffisante pour envisager la mise en vente d’une partie.
Forts de cette première expérience, nous avons eu l’idée de créer un espace consacré à la biodiversité, à la préservation de l’environnement, c’est-à-dire la création d’un mini écosystème à vocation pédagogique qui sera à la fois le motif et le support du projet qui suit.
Dans le contexte actuel où la préservation de l’environnement et des ressources deviennent une priorité, l’espace biodiversité de l’EREA se donne pour mission d’accueillir un maximum d’espèces végétales et animales en favorisant la vie.
Cet espace a de multiples objectifs :
Cet espace, placé entre une agriculture chimique productiviste destructrice et une écologie emprunte de décroissance fanatique, se doit de rester objectif, ludique, pédagogique et contagieux.
Ce lieu rassemblera donc ce que les élèves auront voulu y mettre, encadrés par leur professeur et les intervenants extérieurs actuels, passés et futurs.
Si nous parlons d’écologie, il est indispensable de revoir la définition du mot pour que nous parlions tous le même langage.
Écologie.
L’écologie, de nos jours, est "la science qui étudie les conditions d’existence d’un être vivant et les rapports qui s’établissent entre cet être et son environnement".
Initialement le mot était "Okologie", composé à partir du grec "oikos" qui est la maison au sens de l’endroit où vit l’ensemble d’une famille et du grec "logos" (la science, le discours)
Le terme écologie devra donc résonner comme l’étude et la compréhension du vivant et non comme un parti ou un mouvement fanatique.
Permaculture :
( Wikipédia)
Si le concept remonte à la fin du 19ème avec les recherches de Cyril G Hopkins, ce terme nous vient des années 1970 grâce aux travaux des australiens Bill Mollison et David Holmgren fortement influencés par Masanobu Fukuoka.
Aujourd’hui les travaux de recherche ne cessent de se diversifier, dans le monde entier. Chaque conception est une nouvelle recherche, et c’est un moyen d’expérimenter, de comprendre, et de découvrir les possibilités que nous promet la nature, à condition de travailler avec elle et non contre elle.
La permaculture n’est pas une méthode de culture, c’est une approche qui mélange des méthodes, à des fins d’efficience et de résilience.
La permaculture est finalement un concept global qui peu être résumé par ce mandala :
Mais encore par une marguerite permaculturelle :