"J’ai perdu mon corps" de Jérémy Clapin Lundi 5... publié le 06/12/2022  - mis à jour le 21/03/2023

J’ai perdu mon corps de Jérémy Clapin

Lundi 5 décembre, nous sommes allés en bus au cinéma le Gallia assister à la projection du film « J’ai perdu mon corps » de Jérémy Clapin.
Certains sont revenus en bus et d’autres, les volontaires, sont revenus à pied par un beau soleil d’hiver.
Le film nous a plu, certains croyaient ne pas avoir tout compris mais après discussion entre nous, tout le monde avait saisi la plus grande partie de ce film d’animation pour adultes. On dit pour adultes parce que l’histoire est parfois cruelle, parfois violente, avec des moments de solitude du héros.
La vie de Naoufel, le héros, est montrée de son enfance à l’àge de jeune adulte, post adolescent. Et ce parcours est accompagné par les tribulations d’une main, inspirée par la chose de la famille Addams, qui recherche son propriétaire...
Ce qui est un peu compliqué parfois, est que l’histoire est montrée dans le désordre. Par exemple, le moment qui met fin à l’enfance heureuse, est montré presque à la fin du film.
Ainsi, fiction et narration ne se suivent-elles pas.

L’histoire de Naoufel :
C’est un enfant joyeux, qui vit au milieu de ses parents : musique, art, astronomie. Famille aisée, peut-être au Maghreb (Algérie, Maroc, Tunisie)
L’enfant est passionné par les sons qu’il enregistre pour réécouter.
Les parents meurent dans un accident de voiture. ( Faute de Naoufel ?)
Il est confié à son oncle et devient livreur de pizzas.
Il entend la voix de Gabrielle puis la rencontre et lui ment.
Il devient apprenti-menuisier chez l’oncle Gigi de Gabrielle. Il dit qu’il est livreur de sushis !
Ils deviennent amis mais Naoufel espère davantage.
Ils se disputent, parce que Gabrielle ne comprend pas qu’il ait menti.
Naoufel va à une soirée, il boit, il se fait casser la figure.
Il travaille sur une planche et c’est la catastrophe, sa main gauche est tranchée au niveau du poignet par la scie à ruban.
A la fin, le spectateur a peur que Naoufel se suicide mais le jeune homme surmonte son handicap et son malheur.

Critiques
J’ai aimé le film, ce qu’a vécu l’enfant. (Océane) Il se remémore ce qu’il a vécu.
Je n’ai pas aimé que la main se cache de Naoufel (Riyad)
J’ai compris que Naoufel se fait couper la main avec la scie à ruban (Louna + Anthony)

Le film a reçu un bon accueil des élèves et aussi des adultes présents à la projection.
Chacun a compris les grandes lignes malgré la difficulté d’un récit qui ne suit pas du tout la chronologie de l’histoire.
Heureusement, pour se repérer un peu, les éléments de l’enfance sont en noir et blanc.

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Auteur

 Françoise M

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