SENSIBILISATION AU HANDICAP et SOLIDARITE publié le 10/06/2012  - mis à jour le 24/06/2012

Dans le cadre du programme d’éducation civique, les élèves de 5ème C ont rencontré Dominique Le Coz qui leur a présenté son projet de parcourir les chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle depuis les Pyrénées jusqu’à la cité espagnole.

C’est principalement l’aventure humaine et solidaire qui va être mise en avant avec les élèves. En effet, M. Le Coz , habitant de Jaunay-Clan, est paraplégique depuis plusieurs années et compte parcourir les 800 kilomètres de son trajet en fauteuil spécialement équipé, accompagné de six personnes pendant environ 40 jours.

Les élèves ont participé le 21 mai à un entraînement sur les chemins de la commune afin de mieux appréhender les difficultés de ce projet.
Le départ a eu lieu le 31 mai . Pendant tout le mois de juin, des moments seront prévus avec les élèves pour correspondre via internet avec M. Le Coz et suivre ainsi l’avancement de son parcours jusqu’à l’arrivée finale à Saint-Jacques-de-Compostelle.

Ci dessous, l’article paru dans la Nouvelle République ainsi que la carte de son parcours.

Carte du parcours suivi (PDF de 2.4 Mo)


Des nouvelles de la progression de M.LE COZ
Voici quelques nouvelles récentes de M.Le Coz sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle transmises par les accompagnateurs, présents sur place.

 Mardi 29 mai 2012 à 12h30, les pèlerins se sont retrouvés devant la mairie de Saint Jean Pied de Port : Dominique et Daniel dans la voiture accompagnante pendant toute la durée du périple conduite par le docteur de l’expédition Marie-Hélène ; Marie-Thérèse (infirmière) et son amie Eliane, toutes les deux rompues aux courses pédestres et/ou cyclotouristes de longues distances qui aideront Daniel à pousser ou tirer le fauteuil et assurer les soins médicaux et personnels de Dominique. L’après-midi fut consacré à la visite de St Jean Pied de Port ; principalement la maison du pèlerin où l’on peut retirer le crédencial, carnet de route nominatif que l’on doit faire tamponner dans chaque gîte (ou étape) du chemin qui sera officialisé par les autorités religieuses à l’arrivée à Saint-Jacques. Le premier gîte a été repéré et deux amis : Odile et Daniel nous y attendaient. Ils allaient accompagner le groupe pendant une semaine. Tout au long du parcours, des amis jaunay clanais ou poitevins participeront, par intermittence, à l’expédition.

 Le lendemain matin, la première étape d’échauffement et réglages des matériels (11km) a conduit le groupe jusqu’à la frontière espagnole. Les étapes suivantes feront traverser les Pyrénées en passant par le col de Roncevaux ; elles obligeront nos sportifs à parcourir quotidiennement 20 à 25 km sur des sentiers souvent étroits et caillouteux avec de forts dénivelés. Les efforts physiques sont importants mais récompensés par la beauté des paysages et le croisement d’autres pèlerins à pied, à vélo, en carriole etc.
Plusieurs fois par étape, il faut faire des arrêts de récupération, de massage (le dos de Dominique souffre de l’irrégularité des sentiers), de soins médicaux, d’hygiène et d’alimentation. Une journée, Dominique a eu une forte fièvre et a dû aller consulter en hôpital. Heureusement, ce n’était qu’un léger mal de gorge allié à la fatigue et il a pu rejoindre le groupe d’accompagnateurs à l’étape du soir.

 Aujourd’hui, nos vaillants amis arrivent à Burgos : c’est à peu près à mi-parcours, il me semble. Hier, ils ont parcouru 21 km sur des sentiers pentus et il fallait une attention permanente aux « conducteurs » du fauteuil pour qu’il ne verse pas dans les fossés !

 Demain jeudi 15 juin, l’équipe se repose à Burgos et en profite pour visiter la ville et faire le point (entretien du matériel, des vêtements, des denrées) […]. J’ai l’impression que la seconde partie du Chemin sera moins (un peu moins) escarpée car on s’éloigne de la montagne : la marche ne sera cependant pas facile pour autant !

En conclusion, pour cette première partie du périple, chacun se porte bien et reconnaît que les gîtes sont bien adaptés pour la récupération et les soins, en restant d’un prix abordable. Les courses alimentaires sont facilement réalisables car les sentiers franchissent de nombreux villages. Les autochtones sont très conviviaux car habitués à croiser des pèlerins […].

Rendez-vous vers la fin du mois de juin pour un deuxième compte-rendu.

Merci à tous pour vos encouragements.

carte_postale_M_Lecoz

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Auteur

 W. Rhim

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