SÉJOUR MONTAGNE - JOUR 2 – 30 JANVIER 2024 publié le 30/01/2024

Finalement, hier soir, pas de fromage mais soupe, gnocchis à la tomate et fromage blanc sont à l’affiche. Nous mettons un peu de temps car Guillaume nous explique les consignes. C’est forcément une bonne gargote car il y a des cartes géographiques affichées au mur. Chacun et chacune à un rôle : service, nettoyage, rangement, balais. Le soir, c’est temps (relativement) calme. Appelons-le donc temps « libre ». Il faut savoir que cette semaine, huit élèves dorment et dînent à Germ, le village d’à côté. Ces élèves sont accompagnés de Monsieur Depeuil et Oriane. Pour plus de simplicité, nous les appellerons les « 8 de Germ ». Elles et eux ont mangé couscous et crème au chocolat. La nuit révèle son lot d’agités très vite recadrés par Monsieur Beaulieu.
C’est le réveil et celles et ceux qui avaient peu mangé la veille au soir dévorent. C’est une bonne chose car aujourd’hui, c’est randonnée. Une randonnée plutôt bien accompagnée car nous faisons la connaissance de Michel et Christine. Michel est quelqu’un qui s’y connaît. Il nous conseille sur la marche. Nous avons aussi un quasi-cours de SVT. Apparaît ainsi encore du nouveau vocabulaire : « rapace », « chaton », « régulation », « gestion des eau ». Mais que dirait Monsieur Port ?

Apparemment nous sommes censés faire du 5 km à l’heure. Mais en montagne, on compte en dénivelé : c’est 300m pour 1 heure. Midi commence à se faire sentir dans les estomacs. Heureusement nous arrivons à la petite cabane de refuge. A la pause déjeuner on profite du cadre et quelques biches au loin nous saluent. A partir de là, deux groupes se séparent. Les plus téméraires montent à la source de la rivière tandis que les moins d’attaque restent avec Christine. Sur le chemin de la source, nous croisons une vache morte. Michel explique les raisons probables du décès. Et là, c’est le drame ! Une élève a égaré les jumelles de notre guide. On se retrousse les manches et on part en « chasse à la jumelle ». C’est la valeureuse Oriane qui retrouve l’objet précieux.

Le retour se fait en sous-bois. Il est plutôt sélectif. Nos différents groupes s’étiolent un peu au regard de la motivation. A vraie dire, la fin se fait essentiellement au « mental ». La phrase « on arrive bientôt » est prononcé près de 67 fois. Le comble est qu’on ne sait pas si on arrive bientôt. Un rapide coup d’œil sur les cartes nous fait comprendre que nous venons de marcher plus de 12km. En effet, nous arrivons bientôt ! Nous félicitons celles et ceux qui ont peiné. On le sent dans les jambes. Le repas est pour bientôt. Apparemment, après manger, nous irons en balade pour observer le ciel étoilé et la nuit nocturne. Une chose est certaine : cette nuit, nous dormirons bien