Polluer l’océan, c’est pas marrant ! publié le 13/10/2021

Pour comprendre la pollution des océans, nous avons regardé un film documentaire « Le Grand Saphir », produit par une association de dépollution des océans. Ce film raconte l’histoire d’un homme qui se lance un défi : parcourir 120km à la nage pour dépolluer la mer méditerranée, avec l’aide de nombreuses personnes. Ce défi est à la fois physique et environnemental et a pour objectif de sensibiliser la population pour moins polluer et moins jeter.
Nous, les élèves de 5ème Poirot, de notre côté, nous nous sommes rendus à La Rochelle le 11 octobre. Nous avons voyagé en bus de ville et en TER, nous avons marché énormément pour limiter l’émission de gaz à effet de serre : 13 km à pied, soit 17 065 pas ! En ville, nous avons observé comment l’activité humaine a un impact sur la nature, puis nous avons ramassé les déchets sur la plage, triés, comptés et pesés. Pour cela, nous avons constitué deux groupes qui ont marché dans des directions opposées pour ramasser le plus de déchets possible, avec des gants et de grands sacs de collecte.

Au total, en 45 minutes, nous avons ramassé 19 kg de déchets, dont 5,6 kg de plastique, 3 kg de verre et 4 kg de métal. Il y avait aussi du bois, des tissus, une pile, de nombreux mégots, un bidon d’essence, des tuiles. Tout cela n’a rien à faire sur la plage ou entre les rochers !
Tous ces déchets viennent des terres et surtout des villes.

A La Rochelle, nous avons mangé un pique-nique zéro déchet. Mais qu’est-ce que c’est ? C’est un pique-nique qui ne nous laisse rien dans les mains que l’on doive jeter à la fin. C’est-à-dire que l’on emporte une gourde d’eau, des emballages réutilisables comme des boites ou des bee-wraps (pour en faire vous-mêmes : https://www.youtube.com/watch?v=0TAC2Gz6l-w). Et on a fait notre repas nous-mêmes : salade composée, tarte, quiche, cake, pizza, sandwich et chips maison, soupe dans une gourde, et du saucisson évidemment ! On a emporté une serviette en tissu et des couverts réutilisables.

C’est peut-être pas grand-chose, mais on fait notre part, comme le colibri de la légende amérindienne, racontée par Pierre Rabhi :
Un jour, dit la légende, il y eut un immense incendie de forêt. Tous les animaux terrifiés, atterrés, observaient impuissants le désastre. Seul le petit colibri s’activait, allant chercher quelques gouttes avec son bec pour les jeter sur le feu. Après un moment, le tatou, agacé par cette agitation dérisoire, lui dit : "Colibri ! Tu n’es pas fou ? Ce n’est pas avec ces gouttes d’eau que tu vas éteindre le feu ! "
Et le colibri lui répondit : "Je le sais, mais je fais ma part."

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