Henri Martineau publié le 11/09/2009  - mis à jour le 16/09/2009

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LE DIRECTEUR DE REVUE :

Dès janvier 1907, il envisage de fonder une revue littéraire. En 1909 il fonde « le Divan » avec ses amis Éon et Marsan.

Rien n’arrêtera plus la parution de la revue et Coulonges sur l’Autize devient le point de convergence des poètes du début du siècle.(F. Jammes, P.J. Soulet, Y Tristan Derême, F. Carco et bien d’autres).

Giraudoux ira jusqu’à écrire « Tous les employés de la Poste de France avaient reçu l’ordre d’envoyer à Coulonges les poèmes anonymes ou égarés. »

Ainsi se forme ce que l’on appellera « L’ÉCOLE du Divan », certains de ces auteurs disparaîtront pendant la guerre 14-18. Henri Martineau leur consacrera six numéros spéciaux du Divan qui formeront une véritable anthologie des poètes morts pour la France.

En 1921, il s’installe à Paris au cœur de Saint Germain des prés ou il ouvre au 37 de la rue Bonaparte une librairie à l’enseigne du Divan.

Très rapidement la librairie devient un lieu de rencontre pour de nombreux littérateurs.

Le directeur du Divan se fait très vite éditeur. Il publie des plaquettes de vers de ses amis, puis lance plusieurs collections : « Les Coussins du Divan », « les Quatorze » et « les soirées du divan » ou paraissent des œuvres de Klingser, Carco, Toulet, Pierre Benoît, mais aussi des rééditions de Nerval, Léon Bloy, Mérimée, Crébillon fils et surtout de Stendhal.

Le poète se fait critique et dans chaque numéro de Divan Martineau signe des comptes rendus de pièces et de livres.