Graffer contre le harcèlement ! publié le 12/04/2024

L’idée de réaliser un mural et d’élaborer un projet sur le street art est venue de notre expérience de l’année précédente dans le cadre de la nuit des musées au collège avec des parents d’élèves de 3e.
Le choix du graffeur, SORGE, avait déjà été fait en juin 2023 et il est venu dans l’établissement pour le repérage du mur et la forme du mural. Le thème du graff a été comme une évidence car le harcèlement était déjà au cœur des projets nationaux et c’était également le sujet du film du collège de Festiprev en 2023.
Le travail de préparation s’est déroulé en cinq étapes :

 Un travail de verbalisation avec la classe de 3eF dont l’hétérogénéité se prêtait parfaitement au projet.
Au tableau, les élèves ont osé écrire des phrases violentes en les classant en deux colonnes : ce que j’ai pu entendre et ce que j’ai pu dire. Conclusion : les deux colonnes étaient aussi longues !
Ensuite on a classé les phrases par domaine (insultes physiques, psychologiques, sur la famille, sur le handicap, sur l’origine).
Les élèves ont cherché ensuite des « mots pour soigner les maux ». Sept ont été retenus dont certains ont été intégrés dans le graff.

 Un travail de photographie en partant de la phrase « Et si l’autre c’était toi » sur les postures, expressions, gestes des harceleurs : les élèves ont été photographiés par groupe de quatre ou cinq. Certains ont joué les harceleurs et les autres les harcelés. Conclusion : c’est souvent en groupe que les élèves s’en prennent à un élève isolé. Certaines pratiques ont été identifiées et nommées par les élèves : le racket, les coups et les gestes humiliants, le cyberharcèlement.

 La présentation de toutes les différentes pratiques du street art par le professeur.

 Projet dessiné pour les éléments du graff : les objets et les mots à intégrer. Il a été envoyé à l’intervenant.

 Le choix des mots et des images pour les pochoirs et les lettrages réalisés en salle d’arts plastiques le jour du graff.

 L’organisation des groupes de cinq élèves pour le graff avec l’intervenant et et les binômes pour les lettrages et les pochoirs pour les autres élèves qui travaillaient en salle d’arts plastiques avec le professeur.

Bravo aux élèves de 3F qui se sont mobilisés pour lutter contre l’inacceptable !

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