Art en herbe: les oeuvres dévoilées publié le 22/04/2022

Le dévoilement de ces oeuvres a eu lieu, pour le grand public, le jour des portes ouvertes. Nous avons aussi pu profiter, ce jour-là, d’un très poétique spectacle de danse acrobatique, par la compagnie O ultimo momento, que nous vous recommandons vivement.

Certaines des oeuvres exposées resteront au collège de Rouillac. C’est le cas de la fresque monumentale de la cour de récréation dont l’artiste Mia est à l’initiative. On ne peut plus en emporter que des photos, et il y a intérêt à prendre de la hauteur si l’on veut qu’elle tienne sur la pellicule.
 "C’est quoi une pellicule m’sieur ?
 Demande à tes parents".

La grande cabane sortie de l’imagination de Fabrice Pressigout est désormais, elle aussi, bien ancrée dans le sol. Elle attend encore quelques bacs de plantes pour trouver sa forme ultime, mais cela n’empêche pas les élèves de commencer à s’y prélasser pour oublier le contrôle de maths de l’heure précédente en cueillant les roses de la vie avec son / sa crush.
 "Excusez-moi, monsieur Arlot, mais je crains d’ignorer le sens de ce xénisme.
 Demandez à vos enfants".

Le mur en feutre industriel de Nadine Vergues, décoré par les collégiens (avec l’aide d’un certain Eric...), est tout proche de ses cousins les masques des primaires, taillés dans le même matériaux. Vous trouverez cette joyeuse famille expressive et colorée sous le préau, et pour sûr cela vous consolera les jours de pluie.

Sous le préau également, on peut démêler les dessins loufoques et parfois mystérieux des toiles inspirées par l’artiste Eric Démélis (tiens ! Eric !). Cela occupe pas mal quand il y a la queue aux WC - attention cependant à ne pas oublier pourquoi vous étiez là initialement, sous peine de se faire gronder par la vie sco en allant chercher un billet de retard- . Cependant, certaines de ces toiles n’ont été exposées que provisoirement, et elles ont depuis lors rejoint les écoles qui les ont réalisées. Il est bien normal que chacun ait sa part !

Enfin, les sculptures menées de main de maître par Manue Moine ont migré (mais pas manu militari) ! Ne déplorez pas trop vite leur disparition. La pierre, ça ne s’envole pas comme cela. Grégaires, elles sont allées se poser délicatement en charmants mandalas sur le mur de la piscine, où elles trônent gracieusement pendant que vous passez devant en voiture. Au lieu de leur faire « tut-tut » en attendant qu’elles vous répondent « cui-cui », allez donc les voir de plus près, mais d’un pas tranquille, pour ne pas les effaroucher.

En attendant votre prochaine visite dans nos murs, voici quelques photos...

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