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Concours d'Orthographe publié le 23/11/2023

L’orthographe est trop souvent, hélas, la ’’bête noire’’ de nos collégiens ! Elle produit deux effets pervers, l’absence de motivation et un manque de confiance en ses capacités d’apprentissage et de réussite. Il fallait trouver, toujours en lien avec le programme officiel, une manière différente d’aborder une matière qui suscite aussi peu l’enthousiasme.

L’étude et la mise en application de méthodologies relevant des sciences cognitives, complétées par les méthodes PNL et Vittoz est une aide précieuse pour qui veut instruire efficacement et rendre attrayant une matière mal perçue. Ces méthodes travaillent sur la mémoire de l’élève, son autonomie, son écoute, l’utilisation de ressources personnelles insoupçonnées, mais aussi sur la mise en place des « ponts » relationnels entre enseignant et adolescents en vue d’acquérir la maîtrise de soi et le respect des autres. Féliciter et applaudir de bon cœur un concurrent qui a gagné contre vous est un signe de maturité et de collégialité qui renforce la cohésion d’une classe...

Proposer un ’concours’ au lieu d’un ’cours d’orthographe’ est, pour commencer, un changement de terminologie qui mobilise l’attention, éveille la curiosité. Le coté ludique l’emporte facilement sur le fond, l’élève a la sensation d’aborder quelque-chose de neuf. En quelque-sorte un déroutage des réflexes habituels de rejet et de fatalisme.

Dès lors qu’on précise que tout le monde peut gagner (car les différences de niveaux sont prises en compte par l’organisation de ’groupes’), si l’on y ajoute un prix hors-concours de la meilleure progression (quelque soit la note de l’élève), vous avez une adhésion immédiate.

Les élèves passent en binôme, ce qui les stimule beaucoup. Ils sont également rassurés de pouvoir choisir, au sein de leur groupe, qui ils veulent affronter. Le challenge est courtois, animé, bon enfant. Les autres élèves recopient tous les phrases dictées dans leur cahier, avant correction. Un maximum de moyens mnémotechniques sont donnés pour mémoriser chaque règle. L’élève voit l’utilité d’une mise en application des règles (ou l’importance de connaître les exceptions) pour une demi-finale, puis d’une finale. Plus largement, il reproduira ce schéma lors de dictées futures...

Bravo aux élèves de 4ème et 5ème qui ont, sans exception, participé avec enthousiasme à ce travail et se sont donnés à fond.

Les vainqueurs sont :

Cinquième Lucet : Nathan Chaval (groupe A)

Raphaël Guilloton (Groupe B)

Mélina Mathieu-Royer (prix de la Meilleure Progression)

Cinquième Plenel : Meyyan Selly (groupe A)

Ex aequo : Louise Gouache et Alexandre Macke (groupe B)

Elia Texier (prix de la Meilleure Progression)

Quatrième Arendt : Ex aequo : Julie Henneron et Jeanne Bervas (groupe A)

Léo Rafin (groupe B)

Urvick Barbarit (prix de la Meilleure Progression)