A la recherche du carbone : les 4C mènent l'enquête sur le terrain publié le 27/01/2023

Les élèves de 4èmeC poursuivent leurs investigations sur le carbone sur le terrain !

Cette fois, direction le relais nature de la Moulinette, situé à Aytré. Le relais de la Moulinette est une structure d’éducation à l’environnement, en bordure du marais de Tasdon avec jardin potager, ferme, poulailler, jardin des senteurs aromatiques sans oublier les ruches ou les nichoirs pour les chouettes effraies.
Tatiana, Renault, Anne, animateurs de la moulinette ont partagé leur passion pour la nature avec les élèves de 4C et les ont d’abord accueillis dans une salle de travail.

Lors d’échanges avec les élèves, ils ont évoqué le rôle des zones humides telles que le marais de Tasdon ou le marais d’Yves, que certains connaissent déjà. Ces zones humides font l’objet d’une attention particulière ces dernières années car elles jouent le rôle d’amortisseur climatique". En effet, elles peuvent être utiles face à la montée des eaux due au réchauffement climatique.

Les élèves ont bien compris que le CO2 est un gaz à effet de serre, et que l’industrialisation, les activités humaines ont augmenté ses émissions. Ces dernières entrainent réchauffement des océans, fonte de la banquise, évaporation de l’eau, précipitations et augmentation des tempêtes... Non sans une certaine stupeur, les élèves ont observé les projections de la montée des eaux sur le territoire de Charente-Maritime en 2100 sur des cartes et constaté que des territoires tels que Châtelaillon-plage ou l’île de Ré seraient très certainement submergés.

L’intérêt de préserver les zones humides est qu’elles jouent le rôle de tampon entre terre et mer lors des inondations. Mais elles sont aussi un moyen de stocker et séquestrer du carbone, qu’on appelle le carbone bleu, objet de recherches à l’université de La Rochelle. Ce carbone bleu peut nous aider à atteindre les objectifs de neutralité carbone et de limitation du réchauffement climatique, sous la barre des 2 degrés, fixée lors de la COP 21.
Ces zones humides sont également une formidable réserve de biodiversité. Les élèves ont découvert et replacé dans le paysage les espèces animales telles que le tadorne de Belon, la rainette méridionale, la loutre, l’échasse blanche, l’avocette élégante (mais aussi les nuisibles). Puis équipés de jumelles, ils ont essayé de les repérer sur le terrain. Ils ont goûté des orties, de la moutarde sauvage, des cynorrhodons, les fruits de l’églantier, cueilli des échantillons de roseaux, de prunellier, de maceron... Ils ont prélevé des plantes pour en retirer des pigments naturels, fait une halte dans l’observatoire et dessiné des croquis de paysages du marais afin d’affiner leur lecture d’un paysage initiée en 6ème.
Une sortie riche de découvertes, avec des élèves attentifs et curieux, qui contribuera à n’en pas douter à poursuivre leur éducation au développement durable et à la prise de conscience des enjeux du réchauffement climatique.

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 rlarionoff

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