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Rencontre avec l'autrice Lisa Balavoine publié le 30/03/2022

Dans le cadre du Prix "Ado’pte un livre" proposé par la médiathèque départementale, le club d’élèves du collège a rencontré l’autrice Lisa Balavoine pour son livre Un garçon, c’est presque rien.
C’est l’histoire d’un garçon qui se retrouve dans le coma suite à un situation de harcèlement. Pour ponctuer la rencontre, les élèves avaient choisi des passages du roman qu’ils lisaient, interprétaient à plusieurs voix.

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C’est à la médiathèque de Surgères que la rencontre a eu lieu, Ils étaient 22 élèves de 4e et 3e très enthousiastes à l’idée de s’y rendre. L’échange fut de grande qualité, les élèves ont posé des questions très pertinentes et l’autrice était très à l’écoute.

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Un thème : le HARCELEMENT

"Le harcèlement, c’est un sujet qui me touche beaucoup, qui me met en colère."

Voici ce que Lisa Balavoine nous a communiqué au fil de la discussion avec les élèves :
"Le choix du harcèlement m’est venu car j’en ai vu dans mon travail, j’ai assisté à des conseils de discipline, parce que ma fille a été victime de harcèlement et qu’elle ne nous a rien dit jusqu’à ce qu’elle fasse une grosse dépression.
Quand on est victime, on a honte. Quand on est témoin, c’est rendre service que de dire les choses à un adulte. C’est ça le VIVRE ENSEMBLE »

Une forme particulière : la prose poétique

"La prose poétique, c’est une commande. On m’a demandé d’écrire un livre en vers libres (Les éditions Rageot) . C’est mon deuxième livre, le premier était écrit pour les adultes et je ne pensais pas écrire pour les ados mais je me suis dit que j’allais essayer.

Même quand on aime pas trop lire, on se laisse entraîner dans la lecture car la forme (prose poétique) présente un texte aéré et plus facile à lire. Rose dit qu’elle a apprécié cette forme d’écriture et Lisa Balavoine confirme que plusieurs élèves le lui ont dit également.
Elle écrit avec un ordinateur et trouve que c’est pratique pour retravailler la mise en page . Dans ce livre, les espaces sont nombreux, le texte est organisé en blocs, certains blocs sont centrés,.."

Ce livre n’a quasiment pas été relu, c’est un premier jet, je l’ai écrit en 3 mois , très vite. Tous les matins, 1 chapitre. Il a été rapide à écrire ce qui n’est pas mon habitude. Le livre suivant m’a pris 4 ans.
Ce texte je l’ai lu à haute voix au fur et à mesure de l’écriture, cela permet de voir si cela sonne bien (je change un mot de place si besoin, je restructure la phrase). C’est ce que Flaubert appelle « le gueuloir »

Quelques questions des élèves et les réponses de l’auteur

Est-il possible de vivre de son écriture ?
C’est compliqué de vivre de son écriture. A chaque vente du livre, je touche 1,50 € et pas chaque mois mais une fois par an. La plupart des écrivains font un autre travail. Moi, je suis professeur-documentaliste. Mon premier livre a été publié a 43 ans. Je ne voulais pas m’autopublier. J’avais besoin qu’un éditeur me dise, ce que tu écris, c’est légitime, ça vaut quelque chose.

Pourquoi le chef de meute n’a pas de nom ?
Au début, je lui avais donné le nom d’Adam, le premier des hommes et puis, je me suis dit que c’était un peu vache pour les « Adam ». En fait, il n’y a que 2 prénoms dans mon roman :
• Roméo : en référence au personnage tragique, l’amour d’adolescents qui finit mal
• Justine : commence comme Juliette mais son destin est moins tragique.
La mère de Roméo et son oncle n’ont pas de prénom.

Et pour terminer : séance de dédicaces

Cette année, la médiathèque départementale a donné aux élèves un des titres du Prix ADOpte un livre, c’est donc huit exemplaires qui m’ont été remis en octobre. Après tirage au sort, huit élèves ont donc pu repartir avec leur exemplaire, qui plus est dédicacé par son autrice Lisa Balavoine.

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