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Prix littéraire des collégiens : rencontre avec l'autrice Muriel Zücher publié le 07/04/2023  - mis à jour le 26/04/2023

Mercredi 22 mars 2023, nous, les élèves du prix littéraire des collégiens, avons rencontré Muriel Zürcher. Tout a commencé à la récréation de 10h. Mme Brisou nous avait demandé de nous dépêcher de nous rendre au CDI. Là-bas, elle a commencé à faire l’appel. Après l’appel nous sommes allés à la bibliothèque. Quand nous sommes arrivés, nous nous sommes installés dans une petite salle par groupe. Puis l’autrice est entrée dans la salle. Nous l’avons accueillie en jouant des rôles. Deux élèves nommés Louise et Charly ont joué les rôles de deux personnages du livre : Louise et Julien.

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On a commencé par faire la connaissance de l’autrice :
« - Bonjour, je m’appelle Muriel, a-t-elle commencé. J’habite à Chambéry, dans les montagnes (en Savoie dans les Alpes), dans une maison en argile faite de pisé. J’écris parce que j’ai des histoires dans la tête. Vous êtes super importants pour moi car je partage mes histoires avec vous.
 Comment vos histoires vous viennent en tête ? a demandé un élève.
 Comment vous dessinez l’imagination ? nous a-t-elle demandé. »
Certains ont répondu : « Moi, je dessinerais une tempête », d’autres « dessineraient une bulle de BD » …
« - Pour moi, l’imagination c’est une éponge, nous a dit Mme Zürcher. Ça absorbe ce qu’on fait, voit, etc. Quand je m’aperçois qu’il y a une idée, je la note. Par exemple, j’ai vu quelque chose passer sur le démontage des télésièges des stations de basses altitudes, j’ai eu l’idée d’un personnage qui en démonterait un pour le remonter sur le parking de son immeuble, parce que l’ascenseur est toujours en panne. Une idée en amène toujours une autre, pourquoi l’ascenseur est toujours en panne ? »

Ensuite, elle nous a parlé de petites phrases qu’elle gardait sur son téléphone, comme « Je ne suis pas fait pour la vie » ou encore « Viens on fait une histoire d’amour » qu’elle associerait plus tard à un ou plusieurs personnages.

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Suite à ce débat, nous avons animé la rencontre avec des fausses pages de pub comme dans une émission télévisée (la notre s’appelait : Un jour, un auteur).
Ensuite, on a fait un quiz. Chaque équipe passait l’une après l’autre pour poser des questions, et les trois autre répondaient. Une des équipes était aidée par un joker, Mme Zürcher (le joker changeait d’équipe à chaque changement de quiz).

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Après ce petit moment ludique, nous avons posé des questions à notre autrice sur le livre que l’on devait lire, « À corps perdu ».
La première question fut : « Combien de temps avez-vous pris pour écrire le livre ? ».
« - Pour commencer, il y a les idées, et ça dure longtemps. Ensuite, j’écris toutes les idées sur un cahier, et je fais des petites cartes. Puise sur ma grande table, je met les cartes dans l’ordre et je me raconte l’histoire dans ma tête en même temps. Si ça me plaît, je garde cet ordre, si ça me plaît pas, je change et je me re-raconte l’histoire. Cette étape dure 2 jours max. Ensuite, je numérote les cartes, je prends mon ordinateur, je prends la première carte, j’écris, je prends la suivante, j’écris, j’efface, je recommence, etc. En tout, ça m’ pis 2 mois. »

Nous lui avons posé une dernière question.
« - Pourquoi avoir choisi cette couverture ?
 Pour le texte, c’est moi qui décide, je suis la déesse de mon texte, a répondu Mme Zürcher. Mais pour la couverture, c’est mon éditrice ou éditeur qui choisit. Pareil pour la titre, ce n’est pas moi qui choisit. Pour la couverture de « À corps perdu », j’avais plutôt imaginé quelque chose de poétique. Mon éditrice, Mélanie, m’a dit « Au bureau, on a tous adoré la couverture ! » mais en librairie, on m’a dit « La couverture ne fonctionne pas, elle n’accroche pas le regard du lecteur, ils ne le touchent pas ». J’aime bien la couverture, elle est sympa mais j’aurais bien voulu qu’il y ait le chien.

Nous avons fini la rencontre par une séance de dédicace et nous sommes rentrés au collège en vitesse (il y avait des élèves qui prenaient le bus !).

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Article rédigé par Lucie Bruneteau