Le handicap à l'école à travers des témoignages recueillis par les élèves de 6eC publié le 03/04/2024 - mis à jour le 09/04/2024
Après avoir travaillé sur les droits des enfants et répondu à la question « quelles difficultés rencontrent certains enfants dans le monde ? », les élèves de la classe de 6eC se sont intéressés à l’évolution du droit à l’école en France, puis à la situation des élèves avec un handicap et leur inclusion dans les classes.
Ils ont travaillé en amont pour préparer des questions posées ensuite à Madame Guerin, enseignante d’ULIS, à Yohann, AESH et à Robin, un élève de la classe.
Le travail s’est poursuivi en vie de classe avec la mise par écrit d’un texte synthétisant ces rencontres.
Interview de Madame Guerin
Madame Guerin a fait le concours pour devenir professeur avant de devenir enseignante spécialisée. Après elle a fait une formation pour devenir enseignante en classe d’ULIS : le CAPPEI : certificat d’aptitude professionnelle aux pratiques de l’éducation inclusive. Il existe plusieurs classes d’ULIS : les élèves qui ont un handicap moteur (ceux qui sont en fauteuil roulant) ; les élèves qui ont une déficience intellectuelle ; les élèves qui ont un handicap auditif ou visuel. Madame Guerin enseigne à des élèves qui ont une déficience intellectuelle. Le regard que l’on porte sur ces élèves peut jouer sur leur motivation et leur bien-être. Quelques fois, au lieu d’être en classe avec les autres élèves du collège, ils sont en classe d’ULIS.
Aujourd’hui on parle d’inclusion, depuis la loi de 2005 : ils sont considérés en classe comme les autres élèves et ont le droit à des aménagements. Avant 2005, on parlait d’intégration : ils étaient au milieu des autres élèves mais ne faisaient pas le même travail.
Travail réalisé par Daynson, Jassir, Aron, Hedi et Thyméo
Interview de Yohann
Yohann est un AESH, un accompagnant pour élève en situation de handicap. Il n’a plus que deux élèves en charge mais au début de l’année il en avait trois. Avant qu’il ne devienne AESH, il travaillait au port de pêche de La Rochelle. Il ne passait pas beaucoup de temps avec sa famille alors il a décidé de devenir AESH. Yohann a découvert que son fils avait un handicap . Comme sa femme est aussi AESH, elle l’a motivé à devenir lui aussi AESH. et comme sa femme a décidé de devenir AESH. Il garde son sang froid la plupart du temps, mais quand il le perd, i lsort de la salle et reviens cinq minutes après. Il n’a pas fait d’études spéciales mais il a fait une formation (il faut le niveau bac).
Travail réalisé par Tiano, Lucas, Lysa, Loi-Anne
Yohann est un AESH, un accompagnant pour élève en situation de handicap.Il a deux élèves dont Clément. Il travaille 32h par semaine. Auparavant il travaillait au port de pêche avant de devenir EASH. Quand Yohan a eu des enfants, il voulait passer plsu de temps avec eux, dont un enfant handicapé. Il ne savait pas quel métier choisir. C’est sa femme qui l’a poussé à devenir AESH car elle en est elle-même une. Yohann ne garde pas tout le temps son sang froid ; lorsque l’élève dépasse les limites, il sort de la salle pour souffler.
Travail réalisé par Maëlle, Gabin et Clément
Interview de Robin
Ses parents trouvaient qu’il boitait souvent et ont donc décidé d’emmener Robin à l’hôpital. Les médecins n’ont pas trouvé ce qu’il avait. Ils ont décidé de l’emmener voir un podologue pour lui mettre des semelles orthopédiques. Le Podologue voulait une radio. Les médecins ont alors découvert qu’il avait un problème. A l’hôpital de LA Rochelle , les docteurs ne pouvaient rien faire. Ils l’ont envoyé à Bordeaux. Après des analyses ils ont trouvé le problème de Robin. Il a fallu lui mettre des plaques en titane dans sa jambe droite. Quelques temps après, à l’école primaire il a du être un an en fauteuil roulant, puis 6 mois en béquille. A la rentrée de 6e, il n’avait plus de béquilles mais il ne pouvait toujours pas faire de sport jusqu’au mois de février ou il a pu rependre l’EPS.
travail réalisé par Léna, Margot, Louis, Robin, Zack, Isaac et Lara
