Les anciens de STG reviennent au lycée publié le 19/11/2012

Quatre anciens élèves sont intervenus pour cette rencontre. Ils ont passé leur bac il y a deux ou trois ans. Leurs expériences sont différentes et permettent de prendre un peu de recul.

1. Quels ont été vos parcours depuis votre bac STG ?

Denis :

J’ai poursuivi mes études en DUT GEA (gestion des entreprises et des administrations) à Tours, avec l’option Comptabilité Finance en deuxième année. Puis, j’ai choisi de m’orienter plus vers les langues, j’ai donc fait une année en faculté LEA anglais espagnol. J’ai ensuite voulu intégrer une LEA japonais, mais à cause de tracasseries administratives cela n’a pas pu ce faire, donc cette année je vais travailler et ensuite reprendre mes études.

Jérémy :

Moi aussi j’ai fait un DUT GEA mais à Poitiers, avec l’option Petites et Moyennes Entreprises en deuxième année. Cette année je n’ai pas repris de formation, car je n’ai validé mon DUT que fin septembre, puisque j’étais parti au Canada durant ma deuxième année de DUT.
Marie :
J’ai pour ma part fait un BTS Profession immobilière à Tours, sur trois ans puisque j’ai redoublé ma deuxième année. Aujourd’hui je suis en recherche d’emplois dans le domaine de l’immobilier, chez des notaires, architectes, dans des services urbanismes de mairie ou préfecture par exemple…

Sandra :

Alors moi, j’ai complétement changé de voie, puisque j’ai choisi de faire une licence en Histoire de l’Art. Je n’ai malheureusement pas terminé ma première année et je suis actuellement en poste au musée T Renaudôt de Loudun en attendant de reprendre en septembre prochain.

2. Quels sont les points forts des formations que vous avez suivies ?

Denis (DUT GEA) :

Le DUT GEA est la poursuite logique d’un bac STG, on y retrouve les matières principales telle que le droit, l’économie et bien sur la gestion. En fait, on revoit tout ce qui a été vu en STG mais plus rapidement et de façon plus poussée.
Autres points forts : les projets tutorés qui doivent consister à organiser de l’événementiel pour les entreprises ou autres organisations (salon, portes ouvertes…). Il y a aussi les stages, moi j’ai ainsi découvert les métiers de la banque à travers mon stage au Crédit Agricole.

Je fais ici le point sur la possibilité d’une licence LEA pour ceux qui aiment les langues car il y a aussi de l’économie, du droit, de l’informatique et de la gestion en LEA. Cela peut aussi être une idée d’orientation.

Jérémy (DUT GEA) :

Pour ma part, j’ai fait mon premier stage à la Cofatech à Loudun, et ensuite dans une agence immobilière de Luxe à Montréal au Canada. J’ai ensuite poursuivi ce stage pendant les mois d’été. Il y a aussi la possibilité de partir faire un semestre à l’étranger, d’ailleurs je l’ai fait en partant au Canada suivre des cours à l’université. J’ai considérablement amélioré mon anglais. Cela a un coût bien sûr, mais il existe de multiples aides pour partir, il faut se renseigner, l’IUT peut vous guider.
Autres points forts : à Poitiers il existe un soutien en math ou en expression pour ceux qui en ont besoin. L’IUT de Poitiers reste à taille humaine, et le fait d’être localisé en ville nous donne une impression de « cocon »

Marie (BTS Immo) :

Nous avons des matières très spécifiques, par exemple techniques du bâtiment afin d’être capable de lire des plans et de les expliquer aux clients. Nous avons aussi un cours commercial de transactions immobilières, et des cours de droit orientés droit immobilier. Donc le droit est au centre de la formation, il faut d’ailleurs suivre l’évolution des textes pour être à même de bien renseigner les clients. L’anglais est surtout technique et ne m’a pas posé de problème même si je n’avais pas un niveau exceptionnel en terminale. J’ai fait des stages variés en agences immobilières, en services urbanismes et au CROUSS de Tours. J’ai apprécié l’organisation de la semaine : 3 jours de cours et 2 jours de stage.

Sandra (Lic H-art) :

En Histoire de l’Art, vous verrez les grands courants stylistiques et des grandes aires de création caractéristiques des périodes antique, médiévale, moderne et contemporaine. Il y a beaucoup de cours en amphithéâtre et quelques TD en groupe. J’ai adoré les visites de musées et la description des œuvres.

3. Quelles sont les difficultés auxquelles il faut s’attendre ?

Jérémy (DUT GEA) :

Les maths, mais cela reste un point difficile en première année, mais avec les heures de soutien on peut progresser, et puis il n’y en a plus en deuxième année. Il faut aussi devenir autonome et prendre le rythme de travail. Au début on a un peu de mal, mais il faut un temps d’adaptation c’est normal, cela ne doit vous effrayer. Être bien organisé est certainement une des clés de la réussit, car il y a des semestres très lourds avec des horaires de 8 heures à 19 h 30….

Denis (DUT GEA) :

J’ajouterai l’importance de l’oral car vous aurez de nombreux exposés à faire. Mais tout s’apprend, c’est une question d’habitude. Et puis aussi, l’importance des langues et particulièrement de l’anglais qui devient incontournable. D’ailleurs, vous pourrez passer le TOEIC qui un test de compétence en langue reconnu par les recruteurs. N’hésitez pas à vous rapprocher des étudiants étrangers et à converser avec eux, il y a aussi des labos de langues en « libre-service » et bien sur la possibilité de partir à l’étranger.
Attention aussi à la présence en cours, même en ampli certains professeurs arrivent à repérer les absents, et toute absence peut avoir une incidence sur le montant de vos bourses scolaires.

Marie (BTS Immo) :

Un travail régulier est nécessaire, il y a beaucoup de notions à acquérir, il faut le faire progressivement. Il faut aussi préparer « son départ », penser au logement soit en cité universitaire ou chez des particuliers, pensez à la colocation qui peut permettre de partager des frais et de ne pas se retrouver « tout seul » surtout au départ… Voir pour les transports, votre sécurité sociale… Le CROUSS peut vous aider dans vos démarches.

Sandra (Lic H-art) :

La fac c’est un peu particulier, on a une certaine liberté qui est parfois difficile à gérer. Il y a beaucoup de travail à fournir en dehors des cours. Les fêtes étudiantes c’est bien mais il y a cours le lendemain et la fatigue s’accumule à force, donc il faut se limiter et savoir pourquoi on est là.

4. Pour terminer quels conseils pourriez-vous donner aux élèves de STG ?

Il faut travailler régulièrement pour ne pas se laisser dépasser par les événements... et ne négliger aucune matière, il faut travailler partout, y compris en mathématiques et en langue...