L'historique du lycée publié le 09/06/2009  - mis à jour le 08/07/2009

La ville

Loudun, patrie de Théophraste Renaudot, Urbain Grandier et Guy Chauvet, est une ville d’environ 8000 habitants. Ancienne place forte de l’ouest, elle domine les vallées de la Loire, de la Vienne, de la Dive et de la Briande. Bâtie sur une butte (dun), elle tire son nom de celui du dieu Lug.
Lugdunum ( le dun de Lug ) est devenu Loudun.

Historique du lycée

Le début de la construction du lycée date de 1610, à la suite du décés de Guy Chauvet, avocat au parlement, qui avait légué par testament une somme importante afin de "faire construire et fonder un collège situé en ladite ville de Loudun au lieu le plus commode"

Le 2 juillet 1806 un décret impérial de Napoléon en fait une école secondaire communale en concédant les bâtiments à la ville de Loudun.

Depuis, de nombreuses transformations et rénovations (les dernières datent de 1989 et 1997) ont changé le caractère du lycée qui est devenu un établissement moderne tout en conservant, pour certaines parties, son aspect originel ( le CDI est situé dans le bâtiment du collège des Chauvet).

Théophraste Renaudot

Né à Loudun en 1586, mort à Paris en 1653.
Médecin et journaliste français. Commissaire général des pauvres, il rédigea des feuilles d’annonces, ce qui l’amena à fonder " la Gazette " (1631), le premier hebdomadaire français. Il dirigea également "le Mercure français" (1635).

Le prix Théophraste Renaudot, créé en 1925 par un groupe de critiques littéraires, est décerné chaque automne depuis 1926.

Le prix Renaudot des lycéens créé au lycée Guy Chauvet de Loudun est décerné en automne par un jury composé d’élèves du lycée Guy Chauvet et du lycée Marc Godrie.

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Urbain Grandier

Né à Bouère prés de Sablé en 1590, mort en 1634 à Loudun
Ecclésiastique français, il fut accusé de sorcellerie et d’envoûtement auprès des Ursulines de Loudun. Condamné à mort , il fut brûlé vif sur la place qui porte aujourd’hui son nom.

Guy Chauvet

Né à Loudun vers 1546, mort à Paris le 18 février 1610, l’un des meilleurs avocats au parlement, fut, comme le dit Pierre de l’Estoille, très fortuné. Le chiffre avancé de 310 000 livres, soit, pour fixer les idées, plus de 2 Milliards de centimes actuels, est des plus plausibles.

Fut-il aussi avare que riche ?
Entre l’économie, qui est une vertu, et l’avarice, qui est un défaut, la limite n’est peut-être pas aussi tranchée qu’on pourrait le croire, surtout chez un sexagénaire, issu d’un milieu de moyenne magistrature provinciale, qui avait "réussi" en "montant" à PARIS. Peut-être aussi la fascination de la monnaie métallique avait-t-elle joué ?

Quoiqu’il en soit, ce qu’il faut retenir, c’est que cet "avare" fut singulièrement généreux pour sa ville natale et le désir d’y passer à la postérité par une donation princière n’altère en rien l’attachement, bien naturel, qu’il pouvait porter au lieu de sa naissance. Cet amour de Guy Chauvet pour sa petite patrie est heureusement rappelé par une inscription latine gravée au-dessus du grand portail du lycée de Loudun et que l’on peut traduire ainsi :

"Passant qui sur ce marbre arrête l’oeil et l’esprit"

"Proclame je t’en prie l’amour du fondateur pour sa patrie"

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