Rencontre avec l'auteur Sylvie Allouche à la bibliothèque de Tonnay-Boutonne pour les 4°A et les 4°C publié le 13/04/2022  - mis à jour le 19/04/2022

Deux classes du collège Marcel Pagnol, la 4A et la 4C, se sont retrouvées vendredi 8 avril à la bibliothèque de Tonnay-Boutonne.

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C’était pour les élèves l’occasion de rencontrer Sylvie Allouche, l’autrice de Serial Tattoo , dans le cadre du concours Adopte un livre, crée en 2018 par la médiathèque départementale 17.
Vingt-six collèges du département participent cette année, 900 élèves doivent élire le meilleur livre parmi les trois titres suivants : Underlife d’Anne-Marie Galbe et Un garçon, c’est presque rien de Lisa Balavoine.
Le prix sera décerné à l’autrice lauréate après vote préalable des élèves le mardi 14 juin à Brouage en présence des trois autrices.

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Cette rencontre était aussi l’occasion pour bien des élèves de découvrir la bibliothèque de Tonnay-Boutonne et la médiathèque départementale 17.
Pendant qu’une classe rencontrait Sylvie Allouche, l’autre classe découvrait qu’aujourd’hui une bibliothèque, c’est un réseau qui permet d’obtenir presque à coup sûr les livres que l’on cherche mais également de nombreuses ressources en ligne pour tous les âges : livres à écouter, musique en ligne, une offre de presse très importante et un bouquet de formations qui peut répondre à toutes les aspirations.

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A l’issue de cette présentation, les élèves ont adhéré à la bibliothèque de Tonnay-Boutonne en nombre. Cette adhésion est gratuite.
Nous souhaitons remercier la mairie de Tonnay-Boutonne, la bibliothèque de Tonnay-Boutonne et plus particulièrement Maëlen, et les formatrices de la médiathèque départementale 17 Mmes Bonnouvrier Laurence et Chenel Laurence.

Deux temps avec Sylvie Allouche, une présentation des travaux des élèves sous formes de saynètes :

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ce qui a donné lieu à des échanges fructueux autour du roman :

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et une discussion autour du métier d’écrivain dont voici l’essentiel :

Pourquoi avez-vous choisi d’être écrivain ?
« Ce n’est pas un choix. J’écris depuis toujours, depuis l’âge de 9 ans. »
L’autrice a découvert en classe un poème, le dormeur du Val d’Arthur Rimbaud.
« une sorte de beauté est entrée en moi. Cette poésie m’a bouleversée et ça ne m’a plus jamais quittée. »

Où puisez-vous votre inspiration ? Dans d’autres livres ? Pouvez-vous nous citer le nom d’auteurs que vous aimez ?
« Ce qui m’inspire le plus, c’est la vie. »
Elle nous donne cependant le nom d’un auteur jeunesse, Cécile Alix et son livre Animal , qu’elle nous recommande vivement. Elle cite aussi Agatha Christie.
Sylvie Allouche tient à souligner sa ressemblance avec Clara di Lazio, la jeune commissaire que l’on retrouve dans tous ses romans policiers :
« On met de soi dans tous ! C’est bien sûr plus difficile de se mettre dans la peau d’un psychopathe mais je suis obligée de me mettre dans la tête de tous mes personnages pour coller à une réalité. »
Elle a mis 8 mois pour écrire Serial Tattoo. Elle met un mois ou deux à se documenter, par exemple sur le fonctionnement de la police, sur la vie d’un commissariat.

Pourquoi si longtemps ?
« Je ne veux pas vous livrer de fausses informations alors ça me demande un travail de documentation important. »

Pourquoi un prologue qui crée un suspense presque intenable ?
« Si je ne vous attrape pas dès les premières pages, je suis morte ! On s’arrache les cheveux Le genre policier est le plus difficile, je vous balade et tout est très calculé » ; il faut « une intrigue principale et des intrigues secondaires. »

Toute la série traite de faits de société Le thème de ce livre est le trafic d’êtres humains. Sylvie Allouche cherche à sensibiliser les jeunes. « Je traite de sujets qui me tiennent à coeur » comme par exemple la musique classique dans Stabat Murder. Il est important de connaître le coupable mais elle s’estime très heureuse si une fois ce roman lu, on a envie de découvrir ce style musical jugé poussiéreux.

Avez-vous choisi la couverture ?
« Un écrivain ne choisit jamais, c’est le directeur artistique de la maison d’édition. J’ai la chance d’être chez Syros et de bien m’entendre avec le directeur, Pepito. Il m’envoie différents projets et je choisis. »

Quant à savoir si on gagne bien sa vie en écrivant. Et bien, un livre acheté rapporte un euro à son auteur !

Quels conseils donner à des élèves qui ont de la peine à lire ?
« Essayez de passer outre, ne lisez que deux pages par jour. »

Mais à quoi ça sert de lire ?
« C’est une richesse infinie : enrichir votre vocabulaire, vous servir dans vos études ; c’est un véhicule génial, on peut aller n’importe où !"

Quels conseils donneriez-vous à ceux qui souhaitent écrire ?
« Quelle que soit l’histoire, il faut un début, un milieu et une fin. »
Enfin, « Ayez confiance en vous et travaillez ; écrire, c’est un boulot de dingue et un plaisir immense ! ».

Ce fut une belle rencontre et une riche matinée !

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