Les archéologues de demain! publié le 07/12/2021

Les 4è et 3è de l’option LCA étaient en sortie à la villa romaine d’Embourie le 19 novembre. Le dispositif, entièrement financé par Collèges et patrimoine, leur a permis de participer à des ateliers ludiques autour de l’archéologie, ou sur les fresques dans les demeures romaines. De plus, la visite du site réalisée par une authentique archéologue a servi de prolongement et d’approfondissement au cours sur l’installation à Rome et sur l’habitat dans l’Antiquité.
Cette sortie s’intégrera également à d’autres projets dans l’année, notamment à un travail sur le muralisme pour les élèves de la bilangue, la réalisation d’un livret pédagogique sur les grands sites de fouilles archéologiques par les 4èLCA, et une exposition sur l’habitat et la vie des romains par les 3èLCA.
Je vais laisser quelques élèves vous raconter les temps forts de cette journée :

L’atelier « fouille archéologique » :

Le 19 novembre 2021, nous sommes arrivés à Embourie dans la matinée, sur le site gallo-romain. Mon groupe et moi avons participé à l’atelier archéo.
Pendant cet atelier, après un cours approfondi sur le métier d’archéologue, nous avons été placés le long de bacs remplis de terre où se trouvaient différents objets anciens. Nous avons ensuite creusé avec différents types de matériel, tels que brosse, truelle… pour sortir ces objets de la terre. Puis nous avons lavé ces objets à l’eau afin de pouvoir les étudier. J’ai bien aimé cet atelier.
Jules P

L’atelier « fresque » :

Pendant l’atelier, nous avons découvert comment les Romains faisaient des fresques. Pour réaliser une fresque, il faut de la chaux (la chaux que nous avons utilisée n’était pas piquante), du sable, de l’eau et des pigments pour la couleur. Les pigments étaient créés avec des matériaux comme du charbon pour la couleur noire, du lapis lazuli pour le bleu, du sable pour le jaune, de la terre spéciale pour le rouge, etc. . Mais on n’utilisait jamais de matériaux issus du vivant, qui se seraient vite dégradés.
Ensuite, pour fabriquer la fresque, il faut mélanger la chaux, le sable et l’eau, jusqu’à obtenir une pâte à étaler sur un support. Il faut repasser souvent sur la surface, car l’eau remonte petit à petit, jusqu’à ce que ce soit bien lisse. Après cela, on peut mettre les pigments, mais ce n’est pas comme de la peinture. Il fallait donc ne pas trop appuyer dessus, sinon on enlevait la pâte. De plus, il fallait se dépêcher de réaliser les motifs, tant que la préparation était fraîche. D’ailleurs, le mot « fresque » vient de l’italien « a fresco », qui veut dire « tant que c’est frais ».
Après les avoir fait sécher, nous avons récupéré nos œuvres. L’activité était « trop bien », j’ai beaucoup appris et je me suis bien amusé. Je vous conseille de visiter le site gallo-romain d’Embourie.
Wyatt A

La visite de la villa :

Bien le bonjour chers lecteurs !
Tout d’abord qu’est-ce qu’une « villa » dans la langue latine ? Une villa est un grand domaine agricole (ferme), la particularité des villae gallo-romaine est qu’elles sont composées de deux parties : la partie nommée « Urbana » (comme le mot « urbain »), où habitent le maître de maison et sa famille, et la partie nommée « Rustica », qui est la partie où se trouvent le domaine agricole et les habitations d’esclaves. Ces habitations étaient essentiellement constituées de chaume pour les toits et de torchis pour les murs. Le torchis est composé de matériaux périssables comme l’argile, le bois ou la paille. C’est donc pour ça qu’ils devaient être bien entretenus pour qu’ils ne se décomposent pas, et que l’on ne peut plus observer aujourd’hui ces bâtiments fragiles. Cependant, on a pu voir les fondations, bien solides, de la pars urbana.
(Suite, car mon article est incroyable, et qu’on ne s’arrête jamais)
La villa gallo-romaine d’Embourie est principalement connue pour ses morceaux de fresques retrouvés sur le site. Ces fresques ont été conservées, car elles avaient été détruites lors d’une rénovation et enterrées dans les fondations pour servir de remblai.
Plusieurs parties composent une fresque : la plinthe (partie du bas, souvent peinte de petits points multicolores pour que les traces de meuble se distinguent moins), le panneau (partie du milieu, souvent décoré de scènes de la vie quotidienne) et la frise (partie du haut).
The End (finalement y’en a une *snif*)
Lili H

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