Les jeux du cirque - Quotidien italo-rouillacais publié le 30/04/2019

Jour 1

Après un départ à l’heure lundi matin, le bus a tracé une belle ligne droite à travers la France (direction plein Est jusqu’au tunnel de Fréjus), au gré de pauses rares et bienvenues qui ont permis de découvrir les talents insoupçonnés de certains élèves dans la pratique du baby-foot ou du tourniquet le ventre plein. Tout le monde a bien sûr fait preuve d’une attitude ouverte et polie envers les autochtones rencontrés au cours de la traversée : on déplore seulement l’impudeur de certains enseignants, particulièrement de latin, qui ont régulièrement déclaré leur flamme à certains de leurs collègues, particulièrement de musique... Mais il est vrai que nous nous rapprochions peu à peu d’un pays méditerranéen, aux températures plus élevées que le nôtre ! La nuit de lundi à mardi a été l’occasion pour tous de constater que dormir dans un bus, en position assise, n’offrait pas les conditions optimales pour un sommeil de qualité, sauf pour l’espèce animale Desautel, capable de s’endormir en quelques minutes dans n’importe quelle tanière !

Jour 2

Pour notre arrivée dans la Cité éternelle, nous avons bénéficié d’un ciel bleu et d’un soleil rayonnant qui a peu à peu éclairé les murs du Colisée dont nous avons fait le tour avant de prendre le petit-déjeuner. A cette occasion, vos enfants se sont montrés d’une grande générosité en offrant leurs restes de biscottes et de confitures à leur enseignant de français, affamé par le trajet : celui-ci les en remercie encore !
Après ce moment de réconfort, nous avons entrepris la visite du Colisée, en laissant malheureusement à l’entrée nos braves enseignants de SVT et de mathématiques qui ont dû garder les sacs contenant les bombes aérosols, interdits d’entrer dans le cirque antique pour venir affronter les fauves de l’arène. En parlant de fauves, nous rendons d’ailleurs hommage aux vôtres pour leur patience, rudement mise à l’épreuve au cours de cette matinée, dans les différentes files d’attente. En effet, longue fut l’ascension du mont Palatin avant d’atteindre le Forum, les sacs des enfants étant toujours confiés à l’œil vigilant de M. Desautel, épaulé cette fois par l’alerte Emilie.
Arriva enfin l’heure du déjeuner avec, au menu : bruschetta à la tomate, pizza de même, à la pâte fine et croustillante, et gelati vanille-chocolat pour le dessert. Comme vous pouvez le constater, le séjour est aussi linguistique que gastronomique !
Les pieds en compote, les genoux en bouillie et les dos en marmelade, la troupe persévérante s’est ensuite aventurée aux thermes de Caracalla : sublimes prises de vue en perspective ! Notons au passage qu’un concours de photos s’est ouvert, sous la houlette de l’informaticien en chef, M. Bacle.
Après une sortie un peu ralentie de l’agglomération romaine, du fait de l’horaire, le bus nous a amenés à notre hôtel : les chaussures ont enfin pu respirer ! Les chambres, tout juste attribuées, ont évidemment été aérées pour la soirée... A quoi ressemble l’hôtel ? Les élèves en sont-ils satisfaits ? Les repas sont-ils à leur goût ? C’est eux qui l’écriront dans les prochains jours : suspense, donc, en attendant la suite... Maintenant, c’est l’heure du repos bien mérité.