CRITIQUE DE LA REPRESENTATION D’ANTIGONE DE SOPHOCLE publié le 24/03/2025

Réalisée par les élèves de 3H

Mardi 4 février, nous, élèves de 3e H, sommes allés au Gallia-Théâtre, assister à une représentation de la tragédie antique de Sophocle, intitulée Antigone.

Nous avons apprécié cette représentation théâtrale.

Tout d’abord, nous avons apprécié le jeu des acteurs, particulièrement celui de Créon, qui avait une voix puissante et grave, correspondant bien à l’idée que nous nous faisons du tyran. Ce rôle, tenu par une actrice, nous a impressionnés.
Les « effets spéciaux » nous ont également plu : la fumée symbolisait peut-être la présence et la colère des dieux ; la pluie de petits « cailloux », faits de matière organique, pouvait rappeler l’ensevelissement du corps de Polynice, ou bien une simple pluie accentuant l’atmosphère tragique de la pièce.
De plus, certains jeux de lumière nous ont surpris, par exemple, au début, l’éclairage jaune au sol nous a fait penser au sable, au désert. Mais l’obscurité quasi-permanente renforçait le côté dramatique des événements. Dans l’Antiquité, cette pièce était jouée dehors, en plein soleil : l’ambiance rendue devait être différente.
En outre, l’idée d’utiliser un filet pour symboliser l’emmurement de l’héroïne était excellente ; ce filet représentait bien l’idée de l’enfermement : Antigone était bel et bien prise au piège et ne pouvait pas s’échapper ni fuir son destin.
Enfin, la musique nous a emportés, tellement elle était immersive, belle et en accord avec la lourdeur de l’atmosphère.

En revanche, certains aspects de la mise en scène nous ont interrogés.

L’économie de gestes et de déplacements nous a surpris, même si nous savions que dans l’Antiquité, les acteurs bougeaient peu.
Nous n’avons pas tous interprété le décor de la même façon : certains y ont vu les montagnes grecques, d’autres des vagues, voire un milieu volcanique, avec l’apparition d’une flamme à un moment donné.
L’aspect continuellement sombre a fini par nous gêner parce que nous ne pouvions pas bien distinguer les expressions faciales des comédiens.
Le rôle d’Antigone a tantôt déçu, parce qu’elle donnait parfois l’impression de surjouer, tantôt plu, parce qu’elle savait exprimer sa colère : elle se montrait alors expressive et parlait fort.
Enfin, les costumes nous ont perturbés : ni antiques ni modernes, ils n’allaient pas ensemble, nous a-t-il semblé. Nous n’avons pas réussi à les interpréter, mais ils nous permettaient de bien distinguer les personnages.

Malgré ces derniers points, nous avons apprécié la mise en scène, le jeu des acteurs, le fond musical et les effets spéciaux.
La mixité des rôles nous a bien plu : les hommes ne jouent plus les rôles féminins comme à l’époque de Sophocle, mais les actrices peuvent jouer des hommes à la perfection !

Cette représentation, bien qu’avec quelques longueurs, était une réussite.

antigone

Impression

  Imprimer
  L'article au format pdf

Auteur

 Webmaster

Partager

     

Dans la même rubrique

 CRITIQUE DE LA REPRESENTATION D’ANTIGONE DE SOPHOCLE
 Les options LCA latin et LCA grec au collège