Les 6b à la découverte du site gallo-romain des Bouchauds publié le 05/06/2022

Par groupe de 3 ou 4 élèves, les 6b du collège ont rédigé un article sur un thème évoqué lors de la sortie du mardi 31 mai sur le site Gallo-romain des Bouchauds (Saint Cybardeaux). Voici leurs productions.

L’espace d’interprétation (=musée)(par Minh Tri, Mont Carmel, Evan, Eden)

Espace d’interprétation

 Dans cet article, nous allons raconter notre visite à l’espace d’interprétation (=musée) des Bouchauds. Nous sommes allés au musée le 31/05/2022.
 Pendant la visite, on a vu, en premier, la maquette du théâtre et des temples du site des Bouchauds. Après, on a vu des objets fouillés dans le site des Bouchauds (ex : statues, pièces de monnaie romaine…).
 Ensuite, l’animatrice nous a présenté des exemples de monnaies gauloises et romaines. La pièce gauloise était en or, la pièce romaine était en argent. Sur les 2 pièces, des symboles étaient sculptés (ex. crocodile).
 Puis, elle nous a montré 2 statues : une statue d’Epona, une déesse gauloise qui protège les chevaux et les chevaliers et une statue de Mercure, le dieu romain qui est le messager des dieux, qui protège les voleurs et les marchands. C’est le dieu du commerce.

Le site archéologique (ruines,et chantier de fouilles) (par Paul, Héli, Fabrice, Alexandre)

Le théâtre

 Au Ier siècle avant J.-C., sous le règne d’Octave Auguste, un village existe à Saint Cybardeaux (les Bouchauds), près de la Via Agrippa, une route romaine importante.
 En arrivant par la Via Agrippa, nous pouvions voir les temples gallo-romains, construits sur une colline. Il y avait plusieurs sortes de temples : un temple octogonal construit par les Gaulois, un temple rectangulaire construit par les Romains et deux temples carrés construits par les Gaulois.
 Derrière les temples, nous avons visité un théâtre gallo-romain, en forme de demi-cercle, qui pouvait accueillir entre 5000 et 7000 spectateurs. Les places de devant étaient réservées aux plus riches, elles comportaient des sièges faits en bois. Les places du milieu étaient réservées aux hommes. Les dernières rangées étaient pour les femmes, les enfants et les esclaves.

L’atelier fabrication de fibule (par Ainess, Marjane, Lucie, Rodaina)

L’atelier fabrication de fibule

 Les fibules sont des épingles utilisées par les Romains pour rassembler plusieurs couches de vêtements (les Romains n’utilisent pas de boutons).
 Lors de cet atelier, on a appris à fabriquer une fibule à l’aide d’une matrice. On a d’abord mis la grande boucle du fil dans le point 1 de la matrice puis on a fait passer l’extérieur du fil sur les clous qui sont sur la matrice pour former un arc. On a ensuite fait le ressort de la fibule en passant le fil 3 fois tout autour du clou 1 et du clou 2 de la matrice. A l’aide d’un autre clou, on a ensuite rassemblé le tout et on s’est servi d’une enclume et d’un marteau pour resserrer les 2 ressorts.

L’atelier légionnaire (par Erwan, Jordan et Abdelkader)

L’atelier légionnaire


 Nous avons d’abord appris qu’un légionnaire est un soldat romain.
 Sous l’Empire, il y a environ 130 000 soldats. Il y a deux catégories de soldats : les légionnaires et les auxiliaires. Les légionnaires sont des citoyens romains : ils s’engagent dans l’armée pour 25 ans et obtiennent à la fin de leur service militaire, des terres et de l’argent. Les auxiliaires ne sont pas citoyens romains. Ils s’engagent pour 30 ans et obtiennent à la fin de leur service militaire, la citoyenneté romaine et des terres.
 Ensuite, nous avons appris à combattre comme des légionnaires. Nous avons pris un bouclier, un glaive et une épée et nous avons imité les soldats romains.

Le sanctuaire et le théâtre gallo-romain (Clémence, Amira et Louisa)

 Partie sanctuaire : Nous avons visité le sanctuaire placé en hauteur pour être plus proche des dieux et visible de loin, par les passants circulant sur la Via Agrippa.
Dans ce sanctuaire, il y avait 4 temples : un octogonal, un rectangulaire et deux carrés. temple gaulois et trois autres romains. Le temple rectangulaire est le seul temple romain. Dans ces temples, les habitants faisaient des offrandes et des sacrifices pour leurs dieux (monnaie, nourriture, bijoux…) La chèvre était l’animal le plus sacrifié. Les animaux mâles étaient sacrifiés pour les dieux, les animaux femelles étaient pour les déesses. Aujourd’hui, il ne reste que les bases des temples.

 Partie Théâtre : Le théâtre se situe derrière le sanctuaire. Il est en forme de demi-cercle. Il y avait entre 5000 et 7000 places, c’est l’un des plus grands théâtres de France. Les riches s’asseyaient devant, en bas. Il y avait 2 vomitoires (couloirs pour sortir). On pouvait assister à des tragédies, des spectacles, de la musique...Les spectacles étaient gratuits car ils étaient offerts par un riche notable.

La religion gallo-romaine (par Serena, Maely, Lyna, Houda)

Nous avons parlé de plusieurs dieux.
 La déesse gauloise Epona, le mot « epos » signifie cheval en latin. Elle protégeait les chevaux et les cavaliers. Après la conquête romaine, elle a été acceptée par les Romains. Nous avons vue une statue d’Epona, retrouvée à Rouillac en 1886, malheureusement sans sa tête, coupé quand les Romain sont devenus chrétiens.
 Le dieu romain Mercure : C’était le Dieu du commerce, il protégeait les voleurs,les marchands et les voyageurs. Il échangeait de l’argent. C’est le fils de Zeus et Maïa. Nous avons vu une statuette de lui en argent avec de l’or par dessus, retrouvée sur le site des Bouchauds en 1995. Ils avait dans sa main une bourse et un chapeau des voyageurs avec des ailes dessus.

Les monnaies gallo-romaine (par Kevin, Adel, Alizée)

 Les pièces gauloises. Elles sont moins réalistes que les pièces romaines. Les dessins sont plus abstraits.
Sur l’avers, il y avait le visage d’un chef gaulois dessiné de façon abstraite. Sur le revers, il y avait une grue (l’oiseau), un cheval et un trèfle qui symbolisent la tribu des Lemovices.

 Les pièces romaines. Elles peuvent être fabriquées dans différentes matières (or, argent, bronze). Les dessins représentent souvent des inscriptions et des visages de personnes importantes. Souvent, sur la deuxième face, ils représentent des symboles des autres cités conquises.