Une élève de Sixième gagne un concours d'écriture de nouvelles ! publié le 10/05/2016 - mis à jour le 30/05/2016
Elisa a séduit le jury avec son conte japonais.
A partir d’une image, les élèves de Sixième devaient imaginer une histoire. Voici le conté inventé par Elisa Sauvaire-Brochot :
Le Mont Fuji, le plut haut sommet du Japon, est là devant une grande, immense mer de verdure. On aurait presque envie de plonger à l’intérieur.
Et c’était ici que Maturo, ce jeune artiste, se réfugiait pour être seul, loin de la ville, loin des gens. Il montait au sommet de cette grande montagne et peignait, surtout des dragons - c’était sa passion. Tous les élèves de son lycée le trouvaient étrange... Il n’avait pas d’amis, il restait seul mais il était bien comme ça ; au moins, il pouvait se concentrer sur ses peintures.
Un jour où il était sur le Mont, il leva la tête pour contempler un magnifique coucher de soleil de fin d’après-midi ; mais soudain tout s’assombrit. Il vit alors des griffes, des écailles et des dents apparaître dans les nuages noirs ! Il eut peur et descendit la grande pente à toute vitesse.
Quand il arriva enfin chez lui, il se sentit en sécurité ; l’air sentait les épices : son père avait dû encore faire des merveilles dans sa cuisine. Il monta dans sa chambre et il eut une idée. Il sortit au beau milieu de la nuit, il faisait bon, il n’y avait pas un chat... Il vérifia qu’il n’y avait pas de dragon dans le ciel, mais non, le ciel était si clair que l’on voyait toutes les étoiles. Il alla sur la place principale de son petit village à côté de Tokyo, et sur un mur un petit peu à l’écart il dessina le dragon qu’il avait vu auparavant. Il retourna chez lui sans aucun bruit et se coucha le cœur léger.
Le lendemain matin, les mains pleines de sacs de riz, comme il rentrait du marché et passait sur un petit pont en face de la place du village, il vit des personnes vêtues de jaune nettoyer le mur où était dessiné son dragon... Il mit un certain temps à comprendre, mais ce qui lui mit la puce à l’oreille ce fut quand il vit sa bombe de peinture posée sur un coin du trottoir. Il pensa :
" Ils sont en train d’enlever mon dragon ?... Je ne vais pas les laisser faire !"
Et alors il ferma les yeux et appela son dragon de toutes ses forces. Quand il rouvrit les yeux, il vit son dragon s’enfuir dans les airs et disparaître dans le ciel.
C’est depuis cette histoire que l’on raconte que des dragons volent au-dessus de Tokyo... Et il n’y a pas que Maturo qui en ait vu !
SAUVAIRE - BROCHOT Elisa, 6°E
A Tokyo, en plein milieu de l’après-midi, un homme s’appelant Okito se promenait tenant une femme par la main. Tous les deux marchaient tranquillement quand soudain une bête énorme les regarda. Un dragon était dessiné sur le mur d’une maison. Quelques bombes de peinture étaient sur le sol. Ce dessin devait être fait depuis au moins deux heures.
Je vais tout d’abord vous raconter comment le dragon est arrivé sur le mur : « Au milieu des marchands de sushis, de riz cantonais et de poissons un jeune homme s’avança tenant dans les mains 5 ou 6 bombes de peinture. Tout le monde le regardait bizarrement. Puis en prenant tout son temps le jeune homme commença à peindre. Cela attira des regards curieux ! Soudain l’homme s’arrêta, il alla demander 2 sushis, 3 nems sous les regards étonnés des villageois. Puis il retourna à sa peinture ! »
Maintenant, chers lecteurs, nous sommes avec la scène du début. Donc l’homme et la femme sont en train de regarder cet immense dragon vert et jaune qui a de longues griffes. L’homme dit à sa femme :
« - Ma chérie, ce dragon est pour toi. »
La femme en eut le souffle coupé :
« -…Non...tu as fait ça pour moi ?
Oui. Tu es la seule qui compte à mes yeux !! Et puis je sais que tu adores les dragons ! Il se fait tard, nous devons rentrer. »
Et ils partirent. Le lendemain matin le jeune homme se rendit sur la place du marché pour y faire ses courses. Mais son regard fut attiré par deux hommes en blanc nettoyant le mur. Quand soudain un grand bruit retentit. Le mur où le dragon était dessiné commença à se casser et une énorme tête en sortit. Puis ce fut un corps et une queue. L’un des deux hommes qui nettoyaient cria à l’autre :
« - Attention ! Le dragon est en train de sortir !!! Vite, cours !!!!
D’accord »
Les deux hommes s’enfuirent, prenant leurs jambes à leur cou. Le dragon s’avança lentement vers le jeune homme pétrifié, et lui dit :
« - N’aie pas peur Okito, je suis sorti pour deux raisons : l’une parce qu’ils me chatouillaient la queue, et l’autre pour te demander quelque chose. Pourrais-tu dire à ton souverain que s’il honorait le dragon un jour dans l’année, il aurait un pouvoir puissant ? Okito, un dragon c’est très puissant !
Bien ! j’irai le lui dire, je te le promets ! »
Depuis ce jour, le dragon est respecté au Japon.
Anaïs Graziani
Le dragon de la nuit
Salut, je m’appelle Shai, et je vais vous raconter mon histoire.
J’ai 13 ans, je vis au Japon à Kanazawa, j’ai une passion pour le dessin et les dragons, j’adore ça !
Ma couleur préférée : c’est le rouge, je vis dans un orphelinat depuis 11 ans, car mes parent sont morts dans un accident de voiture quand j’avais 2 ans.
Pour Noël, j’ai eu un pinceau et de la peinture.
J’ai commencé sur des feuilles, puis un jour, je me suis décidée à le faire sur un mur, pour montrer mon talent à tout le monde. Ca m’est venu comme ça !
Un matin, je suis sortie traverser la ville, j’adore la traverser, pour sentir l’odeur des épices, du poulet, des fleurs, du riz, toutes ces bonnes odeurs m’ont donné de l’inspiration !
Je sors mes affaires et je commence mon chef-d’œuvre.
Quelques heures plus tard, un magnifique dragon est dessiné sur le mur, moi-même je n’en reviens pas !
Je rentre ébahie par mon talent.
Ce soir-là, un vieux sorcier avait tellement été impressionné par ce très beau dragon, qu’il décida de lui donner vie toutes les nuits.
Cela je ne le savais pas encore, mais la deuxième nuit, quand je suis sortie pour me balader en ville comme souvent, histoire de m’évader de cet établissement, je suis passée devant le mur, mon mur, mais le dessin avait tout simplement disparu ! Je me suis dit que ce n’était qu’un rêve.
Le lendemain matin, il était de nouveau là. J’ai pensé que j’avais rêvé, ce qui était probable, car j’ai souvent la tête en l’air, mais la nuit suivante, voulant en avoir le cœur net, je décidai d’y retourner. Cette fois mon dessin était là, mais devant celui-ci : un drôle de bonhomme avec une chemise de nuit, une grande barbe, des lunettes en demi-lune et un nez aquilin, il était le portait craché de Dumbledor dans Harry Potter. Puis je l’ai vu faire des grands mouvements avec ses mains pour donner vie à mon dessin. J’ai cru que j’allais m’évanouir, je me suis même pincée. Je me suis approchée doucement de ce drôle de personnage, et lui ai posé plein de questions, il m’expliqua tout ….
Je commençais à être flattée car j’avais un admirateur pour mon œuvre. Mes sentiments étaient partagés : la surprise car cet homme avait donné vie à mon dragon et la peur car tout ça ne devait pas être possible, pourtant c’était bien vrai ! Nous avons fait connaissance et nous sommes devenu assez proches, ce qui est très étrange.
Un jour, en passant devant mon mur, j’ai vu les agents d’entretien de la ville nettoyer mon dessin. Je leur ai demandé de ne pas l’effacer, ils n’ont même pas écouté un seul de mot de ce que je leur disais, mais heureusement le sorcier était là à ce moment, par hasard… Ne me demandez pas pourquoi …
Je lui ai demandé de lui donner vie afin qu’il puisse s’échapper. Grâce à lui, j’ai pu voir mon dragon s’envoler dans les nuages de coton.
Le reverrais-je ? Qui sait…
Line Nunez
« Le dragon prend vie »
La vie des villes est pleine d’illusions. La frontière entre la réalité et l’imaginaire s’efface parfois. Tous les prodiges peuvent se produire… Surtout au Japon !
En ce jour, nous sommes à Edo, maintenant appelé Tokyo. Sur le mur d’une maison du coin, un dragon est dessiné. Tout est calme. Deux hommes nettoient au karcher le dragon graffé sur le mur. Sur le pont de la rue d’en face, un homme bouge ses bras dans des mouvements rythmés. Deux bombes de peintures sont à ses pieds. Dans la rue, des odeurs de cuisine sont présentes, tout se passe bien, quand tout à coup un grand bruit retentit. Un bruit d’animal, un bruit de respiration… Soudain le dragon sort du mur, il prend vie ! Les deux hommes qui nettoyaient le dessin se sont enfui ; il ne reste plus que l’homme sur le pont, qui continue à bouger ses bras. Le dragon qui a détruit le mur en en sortant se dirige vers lui. Arrivé près du pont, l’homme monte sur le dos du dragon et part… Après plusieurs heures de vol, ils se posent sur une immense montagne appelée le mont Fuji ! Sur son sommet se trouve une maison. Le bonhomme et le dragon entrent à l’intérieur. Dans cette maisonnette se trouve le plus grand peintre du Japon : Hokusaï.
« Bonjour Ilios, je suis content de te revoir. Comment vas-tu ? »
« Très bien Hokusaï, mais je ne suis pas tout seul. Je vous ai amené un dragon que j’ai graffé sur un mur puis il a pris vie comme vous me l’aviez demandé. »
« Ah, je vois que tu as bien compris la technique que je t’ai donnée pour le faire. »
« Oui monsieur… »
Plusieurs jours passèrent, avec beaucoup d’entraînement pour Ilios. Mais ce matin-là, Hokusaï ne se réveilla pas… Ilios commença à le secouer en lui parlant.
« Doucement Ilios, chuchota Hokusaï, je ne me sens vraiment pas bien. Une maladie est présente dans mon corps. La maladie de la mort… Je vais bientôt mourir ! »
Ilios savait que Hokusaï avait assez d’expérience pour savoir la maladie qui l’avait atteint. Il se mit donc en route à la recherche d’une plante dont Okusaï lui avait beaucoup parlé. Cette plante retarde la maladie de la mort. Il monta le dragon d’Hokusaï et partit. Arrivé à plusieurs milliers de kilomètres de la maison, il atterrit dans une forêt magnifique. Une douce odeur de fleur envahit le nez d’Ilios. Mais il n’avait pas le temps pour rêver. Il trouva vite la plante qu’il cherchait puis rentra. Quand il arriva à la maisonnette, Hokusaï dormait. Ilios se dépêcha de lui faire avaler la plante. Quelques jours plus tard, Hokusaï était redevenu lui-même, sans maladie. La plante avait retardé la mort d’Hokusaï.
« Félicitions, Ilios, et merci ! Tu m’as beaucoup aidé ! En échange, je t’offre le dragon que tu m’as apporté. Je n’en ai plus besoin, merci encore ! »
Ilios très content rentra chez lui, il avait fini de travailler pour la semaine. Assis sur le dos de son dragon, Ilios distingua soudain sa maison parmi les autres. Une bonne nuit s’annonçait !
Voilà, l’histoire du « Dragon prend vie » est terminée. On sait juste qu’à la vraie mort d’Hokusaï, Ilios le remplaça. Il devint un grand peintre très connu, avec surtout son dragon !
Lisa LADRAT
Le dragon prend vie
La vie des villes est pleine d’illusions ; la frontière entre le rêve et la réalité s’efface parfois.
Tous les prodiges peuvent se produire, surtout au Japon.
C’est l’histoire d’Adam. Il habite au Japon, il adore les graffs, il en dessine partout.
Un jour il dessine un dragon sur un mur spécial, là où il a fait un rêve très spécial. Lorsque l’on dessinait sur le mur, par magie les formes prenaient vie. Dans ce rêve il voit un très grand peintre, nommé Hokusai, sur le mont Fuji, qui lui dit : « Je sais que tu as un talent et que tu adores les dragons, alors dessine ce dragon et donne-lui la vie. »
Le lendemain il prend ses bombes de graffs et se précipite ; il commence à dessiner du bas et finit par le haut. Quand il a fini son dragon, les personnes qui nettoient arrivent et commencent à nettoyer le mur. Ils n’ont pas le temps d’effacer que soudain le dragon commence à bouger. Le mur s’écroule et le dragon prend vie et se met très en colère. Adam le petit garçon essaye de le calmer mais il n’y arrive pas.
Alors le dragon s’ agite de plus en plus, il commence à détruire les maisons.
Adam lui demande d’arrêter mais il n’y arrive pas !
Le soir le dragon finit par se calmer, mais il a fait beaucoup de dégâts sur son passage, de nombreuses maisons ont été détruites dans la ville. Adam s’en veut énormément et il réfléchit à la façon dont il va réparer tout cela.
Adam réfléchit sur son bureau et s’endort : dans son rêve il y a Hokusai qui apparaît et qui lui dit : « C’est normal, mon petit, qu’il y ait des dégâts comme ça, alors c’est à toi de réparer tout cela et de calmer le dragon. »
Mais il n’y arrive pas alors il essaye d’appeler ses amis pour qu’ils puissent l’aider. Ils commencent à nettoyer. Adam se demande toujours comment il va faire pour calmer le dragon. « J’ai une idée », se dit-il, « je vais essayer de l’apprivoiser en lui donnant à manger et peut-être qu’il pensera que je ne lui veux pas de mal ».
Après avoir nettoyé très longtemps avec ses amis, la ville est propre, réparée et le dragon grâce à Adam devient de plus en plus calme. Petit à petit, jour après jour ils deviennent les meilleurs amis du monde et ensemble ils vont vivre d’incroyables moments. Le dragon grandira et mourra !!!!!!
Métayer Lou
LE DRAGON
La vie des villes est pleine d’illusions. La frontière entre la réalité et l’imaginaire s’efface parfois. Tous les prodiges peuvent se produire.....surtout au Japon.
Tout a commencé dans ce fameux pays magique, plus particulièrement à Edo, l’ancien nom de
Tokyo. Dans une petite maison de bois habitait un jeune artiste généreux qui adorait peindre, ses
œuvres étaient belles et magiques ! Il s’inspirait des tableaux d’Hokusai.
Un jour de beau temps, l’homme voulait dessiner sur une grande toile mais il n’avait pas assez d’argent pour en acheter une. Alors il a décidé de peindre sur un mur pour avoir une grande surface, et en plus tout le monde pourrait en profiter. En partant à la recherche d’un mur il est passé par un pont. Sur celui-ci il a croisé un raconteur de proverbes qui disait : « Le plus grand arbre est né d’une graine menue (Lao-Tseu) » ! Il sentait les poissons frais du marchant d’à côté.Et il entendait les gétas (chaussures à la semelle de bois) claquer sur le sol. Après le pont il a trouvé le bon mur et donc il a sorti son matériel pour commencer à peindre son DRAGON. Après plusieurs heures son dragon était fini. Alors l’artiste est parti. Quelques jours après, des nettoyeurs sont venus effacer l’œuvre. Mais tout d’un coup le dragon haut de quatre mètres sortit du mur, monta dans les airs et grandit… grandit de plus en plus et se posa sur le Japon.
Depuis ce jour, ce pays a la forme d’un dragon.
CHAÏEB Louisa
Le dragon prend vie
La vie des villes est pleine d’illusions. La frontière entre la réalité et l’imaginaire s’efface parfois. Tous les prodiges peuvent se produire. Surtout au Japon…
Tokyo, 2009, Mont Fuji
Il était pétrifié, meurtri par le froid et un immense sentiment de peur l’envahissait. Le dragon devant lui le regardait attentivement. Le jeune garçon ne bougeait pas. Brusquement, le dragon fondit sur lui et le jeune garçon eut l’impression de traverser un mur de poussière chaude. Le dragon s’envola dans le ciel. Toutes les couleurs de ses écailles brillaient au soleil et il finit par disparaître dans les nuages.
Le jeune homme courut de toutes ses forces jusqu’à arriver en ville où il alla voir sa mère, aveugle et peintre. Elle était en train de raconter une histoire de dragon aux enfants voisins. Son histoire racontait un homme qui avait aperçu un dragon dans une montagne et pour le revoir, l’avait peint ; par la suite ils étaient devenus amis et l’histoire s’arrêtait là. Le jeune homme raconta à sa mère tout ce qu’il avait vu, sous le regard médusé des enfants. Sa mère lui demanda si les écailles du dragon étaient grises ou colorées et le garçon répondit qu’elles étaient colorées. Sa mère lui demanda alors de le peindre mais il refusa sous prétexte qu’il n’avait pas hérité des dons de sa mère.
Pendant la nuit, l’image du dragon le hantait et l’empêchait de dormir. Alors au réveil le lendemain matin, il prit la décision de peindre le dragon. Il rassembla tous les pots de peinture et commença à le représenter sur un grand mur. Une fois l’œuvre terminée, la mère ordonna au jeune homme d’aller voir le dragon dans la montagne. Le jeune homme s’exécuta et partit. À côté du mur, pendant ce temps-là, les agents d’entretien de la ville commençaient à faire leur travail qui consistait à effacer les graffs et les peintures…
Dans la montagne, le jeune homme aperçut le dragon. Ils se regardèrent longtemps. Confiant, le jeune homme s’approcha doucement du dragon et monta sur son dos. Alors le dragon s’envola et descendit dans la vallée. Le jeune homme trouvait ses écailles chaudes comparées au froid de la vallée. Soudain les écailles du dragon commencèrent à s’effriter sous lui. Le dragon s’orienta vite vers le mur et déposa le jeune homme sur le pont qui était en face. Il entra dans le mur si vite que les agents n’eurent pas le temps de voir ce qui leur arrivait : le dragon bondit sur eux et les fit tomber dans l’eau du fleuve. Le jeune homme acclama le dragon de toutes ses forces, puis le dragon revint vers le jeune homme et dans sa gueule, lui tendit une fleur de cerisier en plein hiver.
Depuis, le jeune homme va toujours dans la montagne, accompagné de sa mère, rendre visite au dragon étincelant de toutes ses couleurs…
Marion CHRISTOPHEL