Le massacre de l'église publié le 01/07/2012  - mis à jour le 05/07/2012

Le massacre des femmes et des enfants dans l’église

L’ancienne église Saint-Martin, située au cœur du village martyr, est devenue un des symboles de la tragédie du 10 juin 1944.
C’est entre ses murs qu’ont été enfermées et assassinés plusieurs centaines de femmes et d’enfants de six mois à quatre-vingt cinq ans : Deux cent quarante six femmes et deux cent neuf enfants furent tués et brulés dans l’église.

Après être rassemblés au champ de foire et séparés des hommes, les femmes et les enfants ont été emmenés de force jusqu’à l’église, où ils ont été enfermés. Les SS on installé des mitrailleuses à l’entrée de l’église, mais avant de tirer, ils ont placé une caisse en bois dans la nef. Cette caisse a explosé laissant s’échapper une épaisse fumée noire et suffocante, créant la panique parmi les femmes et les enfants. Ensuite, ils ont été mitraillés, au signal, au niveau des jambes. Puis, les SS ont jeté sur les corps de la paille et des chaises et ils y ont mis le feu. Deux femmes, dont l’une avec son nourrisson ont tenté de s’échapper par un vitrail brisé par l’explosion. Malheureusement, la femme et son bébé se sont fait repérer par les cris du nourrisson et sont alors mitraillés après avoir passé le vitrail. L’autre femme, blessée aussi, réussi tout de même à s’échapper et à se cacher dans un petit jardin à côté, en attendant le départ des SS.

Il n’y a donc eu qu’une seule survivante de l’église du nom de Marguerite Rouffanche, originaire de Limoges et âgée de 47 ans. Ce jour là, elle a perdu son mari, son fils et ses deux filles, comme la plupart des survivants.

Johanna, Maude, Noreen, Clara, Maxence.

ME1

L’église d’Oradour avant le drame

ME2

L’église d’Oradour aujourd’hui

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Auteur

 W. Rhim

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