Erasmus: jeudi 20 octobre publié le 20/10/2022

Jeudi 20 octobre :
Le réveil est très matinal car ce matin le départ est à 6h 30… Nous prenons un car direction le parc national de donana. Le trajet se fait de nuit,le soleil n’est pas levé et nombreux sont ceux qui tentent de terminer la nuit dans le bus.
Nous arrivons au village de El Rocio. Attention alerte merveille ! Pour le moment nous ne voyons pas encore grand chose car il fait nuit, mais On a l’impression de se retrouver dans un décor de film de western spaghetti.
Après avoir regardé un peu la boutique du parc, nous souhaitons un bon anniversaire à Romane C et lui offrons un petit cadeau venant justement de la boutique.
Nous embarquons ensuite dans trois camions( des quatre quatre) et direction le parc.
On comprend très vite pourquoi l’on prend un véhicule spécial, la route est particulièrement cahoteuse, d’ailleurs ce n’est pas une route c’est une piste.
Nous voyons des lapins, de nombreuses biches, des daims, un vautour. C’est très joli, il y a également du bétail : des moutons,des vaches, des taureaux et des chevaux.
La guide nous explique que ce sont ces races de chevaux et de bovins qui ont été importés en Amérique par les conquistadors ( une partie servait de nourriture pendant le trajet). L’été il y a aussi de nombreux flamands roses. La fierté du parc est le lynx ( bon, gardons nous de tout enthousiasme il y en a 7, autant dire que les seuls que l’on verra seront ceux en peluche de la boutique) mais c’est un programme de préservation. Dans 20 ans ils comptent sur une centaine de spécimen.
Après la visite du parc nous allons nous promener dans le village d’El Rocio. C’est superbe. Le village n’a pas de routes goudronnées, c’est du sable. Les petites maisons sont vraiment très typiques et le long des rues il y a des barrières pour attacher les chevaux. Le village a peu d’habitants permanents, la plupart des maisons sont des résidences secondaires.
Le village est aussi un lieu de pèlerinage, nous visitons une très belle église.
Les photos sont sur notre tweeter.
Nous partons ensuite pour Matalascanas, c’est au bord de la mer, il y a un vent infernal. Nous pique-niquons en essayant de nous abriter. Certains d’entre nous descendent sur la plage et mettent les pieds dans l’eau, elle est bonne.
Dans l’eau il y a les vestiges d’une ancienne tour de guet qui s’est effondrée lors du grand tremblement de terre de Lisbonnne en novembre 1755.
Nous repartons ensuite jusqu’à Séville où nous nous séparons jusqu’à demain.