Le collège Georges Clemenceau, inclut
1) une Section d’Enseignement Professionnel Adapté (SEGPA)
Les SEGPA accueillent des élèves présentant des difficultés scolaires graves et persistantes, qui montrent sur le plan de l’efficience intellectuelle des difficultés et des perturbations qui ne peuvent être surmontées ou atténuées que sur plusieurs années et qui ne relèvent pas du retard mental, selon les critères définis par l’O.M.S. Les SEGPA n’ont pas vocation à accueillir des élèves au seul titre de troubles du comportement ou de difficultés liées à la compréhension de la langue française (« primo-arrivants »). Les élèves concernés sont affectés en SEGPA, en fin de primaire, par la commission Départementale D’orientation vers les Enseignements Adaptés (CDOEA ). Les élèves de SEGPA sont des collégiens comme les autres qui reçoivent un enseignement adapté et participent à la vie de l’établissement.
La mise en place d’une pédagogie différenciée et d’un suivi précis du projet de l’élève est déterminante pour leur réussite. L’objectif principal visé par les enseignants est de permettre, après la 3ème, l’accès à une qualification.
2) une Unité Locale d’Inclusion Scolaire (ULIS)
Les ULIS constituent une des modalités de mise en œuvre de l’accessibilité pédagogique pour les élèves handicapés. Elles proposent, en milieu scolaire ordinaire, des possibilités d’apprentissage souples et diversifiées.
Les ULIS ont remplacé les Unité Pédagogiques d’Intégration (UPI) à la rentrée 2010.
Le collège scolarise 375 élèves environ :
Le collège Clemenceau est tête de réseau du Réseau Education Prioritaire (REP) du bassin Nord Deux Sèvres
Le REP de Cerizay comprend 800 élèves environ, selon les années
Historique :
L’école publique, laïque et obligatoire a été conçue comme un instrument instituant l’égalité entre les citoyens. Tous les enfants devaient pouvoir fréquenter leur école primaire dans leur commune pour y recevoir le même enseignement, défini par des horaires et des programmes nationaux, dispensés par des instituteurs formés sur le même modèle par des écoles normales.
Si l’enfant échouait, c’était forcément de sa faute, puisque tout était fait pour sa réussite :
• égalité d’accès à l’école ;
• égalité des contenus ;
• égalité de la qualité de l’enseignement.
La notion d’échec scolaire n’existait pas, elle était inconcevable.
À partir de cette époque, les travaux sur l’échec scolaire mettent l’accent sur
En se conjuguant, ces disparités sociales font apparaître des enfants en difficulté scolaire dans certaines zones précises.
En 1981, ce constat conduit à la création des « Zones prioritaires » qui deviendront des Zones d’Éducation Prioritaire sous le sigle ZEP.
Les Réseaux Education Prioritaire (REP} se situent dans le prolongement de cette histoire