Des collégiens ont rencontré Ida Grinspan publié le 19/12/2010

La Shoah est au programme des classes de 3 e . Au collège François-Truffaut, grâce à Carole Meillaud (professeure d’histoire), de Sylvie Marroyer (professeure de français) et de Martine Lenne (documentaliste), des initiatives permettent aux élèves concernés de réaliser ce qu’a pu être l’innommable extermination de plus de cinq millions de Juifs par les nazis, durant la Seconde Guerre mondiale. Avant de se rendre en mars à Oradour-sur-Glanes, ils ont découvert sur l’écran de Ciné-Chef, Au revoir les enfants, un des chefs-d’oeuvre de Louis Malle, ont étudié un livre intitulé J’ai pas pleuré et ont échangé avec l’auteure, Ida Grinspan, une rescapée des camps de la mort. La rencontre a eu lieu lundi après-midi.
Les mots d’Ida Grinspan ont capté l’attention des jeunes collégiens. Leur empathie était d’autant plus palpable qu’Ida avait leur âge quand elle a été victime de la barbarie hitlérienne. Des notes ont été prises. Elles seront utiles pour se rappeler les origines polonaises et juives de la famille Grinspan et sa venue en France, « le pays de la liberté ». Elles seront précieuses pour ne pas oublier plusieurs dates qui ont jalonné le temps des épreuves extrêmes. Cela va de la nuit du 30 janvier 1944, quand Ida a été arrêtée au Jeune-Lié de Sompt, son lieu de refuge, par des gendarmes de Melle, au 2 mai 1945, quand l’heure tant espérée de la libération a enfin sonné. Entre-temps, il y a eu Auschwitz, l’abominable camp de la déshumanisation, des humiliations incessantes, du froid, de la faim, des chambres à gaz.

En mars lecture publique

Ida Grinspan reviendra, en mars, en terre chef-boutonnaise. Ce sera pour assister à l’une ou l’autre des soirées proposées alors par les gens du groupe Turbulences, de Melleran. Selon une mise en scène de Martine Lenne et d’Yves Bonneau, les comédiens amateurs de cette compagnie théâtrale de très grande qualité liront des extraits de son livre,

J’ai pas pleuré.