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Atelier "écrire ma chanson" publié le 27/04/2014  - mis à jour le 05/05/2014

Les 20, 21 et 24 mars derniers, une douzaine d’élèves de quatrième a participé à un atelier centré sur l’écriture d’une chanson et a rencontré pour l’occasion un auteur-compositeur-interprète, Xavier Besse. Durant trois journées, ils se sont immergés dans l’écriture et la musique au travers de jeux littéraires et poétiques. Après s’être ainsi frottés à l’écriture, ils ont pris appui sur la chanson « les p’tits papiers » écrite par Gainsbourg et interprétée par Régine, chanson qu’ils ont récrite à leur manière. Voici ce que donne leur version collective... mieux que l’originale !!

Laissez cramer les p’tits papiers
Papiers tout gris ou bien jaunis
Qu’un soir ils puissent papier réglisse
Vous embrasser (Estelle)

Un peu d’espoir papier mouchoir
Et d’émotion papier chiffon
C’est du chagrin papier marin
Avant longtemps (Juline)

Laissez flamber les p’tits papiers
Papier d’argent papier volant
Qu’un soir ils viennent à Valenciennes
Vous réchauffer (Doïna)

Mais pas qu’un peu...

Laissez crier les p’tits papiers,
Les éléments papier bouffant
Tout ça fonctionne papier cartonne
Ça vous étonne !

Un peu d’espoir papier d’ivoire
Et de bougie papier magie
C’est un refrain papier train-train
Avant le vent ! (Marion)

Laissez chanter les p’tits papiers
Laissez crier papiers violets
A l’occasion papier glaçon
Un peu d’amour (Marie)

Laissez voler les p’tits papiers
Les sentiments papiers volants
De ceux qui passent papier rapace
Mais c’est du vent (Valentine)

Laissez brûler les p’tits papiers
Et à cheval papier santal
Pour oublier papier glacé
Vous épater (Emma)
Laissez tomber les p’tits papiers
Sur le béton papier canson
Et la musique papier plastique
Vous réveiller

Laissez passer les p’tits papiers
Soyez poli papier sali
Puissent-ils gommer papier café
Tous mes regrets (Loreleï)

Laissez crier les p’tits papiers
À l’improviste papier d’iris
Puissent-ils boire papier d’ivoire
Vous raisonner (Océane)

Laissez fixer papier feuilleté
Les arguments papier ciment
Ça amidonne papier bacon
Mais c’est du vent (Salomé)

Laissez cramer les p’tits papiers
Sans déchirer papier moulé
En discothèque papier high-tech
Juste pour danser

Laissez chialer les p’tits papiers
Papier kleenex pour un T-rex
Un peu d’amour faire un p’tit tour
Vous réchauffer (Max-Albert)

Laissez brûler les p’tits papiers
À petit feu voire un peu mieux
Faut pas crier c’est d’jà cramé
Et pas qu’un peu. (Quentin)

Les p'tits papiers (OpenDocument Text de 17.5 ko)

Puis ils se sont lancés dans l’élaboration de leur propre chanson qu’ils ont ensuite présentée à leurs camarades en la lisant à la façon d’un poème.
En attendant que leurs textes soient mis en musique, les apprentis compositeurs les ont mis en voix.

Poème

J’ai couru pour le voir
J’ai cru qu’il m’avait vue
J’ai dû m’arrêter d’boire
Quand je l’ai aperçu
Sur cette belle plage
Avec ses coquillages.

C’était un bel enfant
Qui avait le sourire
Il était fascinant
Ce n’était qu’un désir
En voyant ses beaux yeux
Qui étaient aussi bleus
Que la mer enragée
Il était à croquer.

Doïna.
Poème (OpenDocument Text de 10.5 ko)
Elle.

Elle est si tendre, belle et douce,
Elle est discrèt’, telle un’ souris,
Elle aim’ les bonn’ choses et le riz,
Elle et sa mignonne frimousse,

La meilleure amie.

Pour toi elle est irremplaçable,
Elle mérite ta médaille d’or,
Et ell’ ne perd jamais le Nord,
Ell’ sera toujours agréable,

La meilleure amie.

Elle n’est pas parfaite, certes,
Mais compt’ beaucoup pour toi,
Et elle a un de ces sang-froid,
Ell’ n’aime pas du tout les dissertes,

La meilleure amie.

Mais elle est là pour te défendre,
Elle est là pour te consoler,
Ell’ ne s’est jamais défilée,
Ell’ n’a vraiment rien à apprendre
Sur toi, c’est la meilleur’ amie.

Emma.
Elle (OpenDocument Text de 11.9 ko)

Le chocolat.

Y’a des moments « chocolat blanc »
câlins et tout plein de surprises.

Y’a des moments « chocolat au lait »
pleins de douceur et de tendresse.

Y’a des moments « chocolat noir »
trop forts, trop intenses, trop lourds
comme les vagues de la mer
acides si ce n’est amers.

Il y a des éclats de rire
Tout comme des éclats de fèves !
Mais ce n’est pas n’importe quoi !
Tout est une question d’équilibre.

Mais il y a aussi des moments croustillants
grâce au « chocolat-noisettes ».

Y’a aussi des moments fondants
tout comme un délicieux fondant.

Et puis il y a des moments coulants
grâce au « chocolat-caramel ».

Il y a des éclats de rire
Tout comme des éclats de fèves !
Mais ce n’est pas n’importe quoi !
Tout est une question d’équilibre.

Il y a des moments de délires
à cause du « chocolat-liqueur » qui fait vomir.

Ou tout simplement des moments agréables
grâce au « CHOCOLAT ».

Estelle.
Le chocolat (OpenDocument Text de 13.6 ko)
Je t’aime.

La première fois que je t’ai vu
J’ai eu cette étrange impression
Que je t’avais toujours connu
Avec tes charmantes façons
La passion s’est gravée en moi
Mon cœur avait toute la place
Pour que ton amour fort y croît
Et qu’il y fasse son palace
J’imagine comme un signal
Ton visage dans les étoiles.

Je suis perdue, vois-tu
Je suis noyée
Inondée d’amour
Je ne sais plus si je vis
Si je mange
Si je respire
Si je parle
Je sais seulement que je t’aime.

Nos longs chemins se sont croisés
Et nos yeux se sont accrochés
Ton sourire est devenu mon soleil
Ta tendresse une grande merveille
Et moi je t’offre dans mes mains
Mille baisers câlins.

Je suis perdue, vois-tu
Je suis noyée
Inondée d’amour
Je ne sais plus si je vis
Si je mange
Si je respire
Si je parle
Je sais seulement que je t’aime.

Juline.
Je t'aime (OpenDocument Text de 13.8 ko)

En moi.

Dans mon coeur il y a :
des passions, des sensations,
des îles et des idylles,
des villes, des crocodiles,
des carrefours, des tambours,
de la boue, des bambous,
des basiliques, des mosaïques,
de l’humour, de l’amour,

Mais surtout il y a toi
et le son de ta voix.

Sous mes yeux il y a :
un monde et puis des ondes,
des soucis et des fruits,
des problèmes, des emblèmes,
des broutilles, des jonquilles,
des lis, des myosotis,
des paysages sans âge,

Mais surtout il y a toi
et ton cœur qui bat.

Dans ma tête il y a
du vide comme du plein,
des choses comme du rien,
des images comme des mirages,
des virages et des rivages,
des amis comme de la pluie,
des ennemis comme de l’oubli,
des amphores, des métaphores,
et plein d’autres choses encore,

Mais surtout il y a toi
tes yeux et tes bras.

Loreleï.
En moi (OpenDocument Text de 12.8 ko)

Poèmes

Ce n’était qu’un début
La première fois que je l’ai vu
Mon cœur se mit à palpiter
Comme dans mes rêves sacrés.

Il est beau et souriant
Comme un prince charmant
Je pensais à lui jour et nuit
Sans avoir un sentiment d’ennui.

Marie.
Poèmes (OpenDocument Text de 10 ko)

Lucie.

Soudain, il est venu
Lui, l’amour de sa vie
Il l’avait aperçue
Ell’ s’appelait Lucie.

Ils s’étaient rencontrés
A l’occasion d’l’été
Ell’ l’avait remarqué
Le temps d’une soirée.

C’était son amour de l’été
Ell’ s’appelait Lucie, Lucie, Lucie
Lucie avec un I et un grand E (bis)
Lucie, Lucie, Lucie.

Ils s’étaient embrassés
Sous le soleil embrasé
Lui c’était son amant
Depuis tell’ment longtemps.

Allongé dans le noir
Le coeur tout plein d’espoir
Il l’a toujours aimée
Lucie ! Sa bien-aimée !

C’était son amour de l’été
Ell’ s’appelait Lucie, Lucie, Lucie
Lucie avec un I et un grand E (bis)
Lucie, Lucie, Lucie.

Ils s’étaient installés
Un peu après l’été
Lui avait un enfant
Qui est devenu grand.

Il demanda sa main
Par un très grand matin,
Ils se sont mariés
Sous les grands peupliers.

Marion.
Lucie (OpenDocument Text de 13.8 ko)

Mon ancêtre Zilean

Un jour ! Mon ancêtre Zilean !
Fit une machine révolutionnaire :
Il pouvait, soi-disant changer le temps
Et à sa guise se ressusciter.
Zilean massacra le patron, d’un’ taverne
Qui n’est pas loin du rivage
Et, en rentrant à la maison
Il décima deux trois villages humains.

Je suis, Zilean de la Lonia
Si j’tue personne, et ben j’pète un câble
Et je n’aime pas les êtres humains.

Amis, vous n’êtes pas bienvenus
Retournez donc à vos maisons de pierre.
J’me d’mande pourquoi vous prendre pour Dieu
Vous et vot’ piteuse espérance de vie.
Les hommes sont à l’équivalent, d’un petit coq
Perdu dans la grand’ basse-cour
Et moi, je suis le gras renard
Et je viendrai, bientôt tous vous bouffer !

Je suis, Zilean de la Lonia
Si j’tue personne, et ben j’pète un câble
Et je n’aime pas les êtres humains.

Max-Albert.

Mon ancêtre Zilean (OpenDocument Text de 13.7 ko)
Max-Albert (MP3 de 1.5 Mo)
La vie n’est pas comme un film.

La vie n’est pas un film, il n’y aura pas toujours des fins heureuses, la personne qu’on veut le plus au monde ne frappera pas à votre porte et ne vous dira pas qu’elle est désolée et que c’est vous, c’est vous qu’elle a choisi, ça ne marche pas comme ça, encore moins rencontrer la bonne personne au coin d’une ruelle, en faisant tomber les courses et hop ! elle les ramasse, c’est le coup de foudre.
On aimerait tellement que ça fonctionne comme ça mais désolé de vous décevoir, il faut que vous ayez du courage, on n’a besoin que d’une minute de grande folie, pour avoir une vie semblable à celle des films, comme se couper les cheveux, prendre son sac et s’en aller pour ne plus revenir, appeler cette personne qui a marché toute la journée dans votre esprit. Plus facile à dire qu’à faire, vous allez me dire, mais c’est votre vie, et vous êtes l’unique acteur, soit vous improvisez soit vous allez suivre le script qu’on vous a écrit.

Océane.
La vie n'est pas un film (OpenDocument Text de 13.2 ko)
Je me souviens du jour où je t’ai rencontré Tu sais que je t’aime, et je ne veux plus pleurer.

Ne joue pas avec moi et fais-moi plutôt rêver.
Tu ne sais pas ce que ça fait d’être ignoré.

Je ne suis pas un jouet, juste un cœur à aimer.

Sais-tu que moi je change lorsque tu es ici ?
Je suis comme ça, et j’adore la vie.

Serait-ce de l’amour que je ressens pour toi ?
Dis-moi que ton cœur bat aussi fort que pour moi.

Je ne suis pas un jouet, juste un cœur à aimer.

Un grand bonheur qui prend sa place dans mon cœur
Dès que je l’aperçois mon regard est accrocheur.

Je veux l’approcher, sentir son cœur qui bat
Et ça m’a fait quelque chose comme une zumba.

Je ne suis pas un jouet, juste un cœur à aimer.

Salomé.
Juste un coeur à aimer (OpenDocument Text de 12.1 ko)
Rêve.

Voici le début d’une histoire sans fin
Des garçons se baladent aux allures de félin
Les hommes regardent dans la prairie déserte
Ils se combattent tous pour moi dans l’herbe verte.

Allô Maman
Je rêve
Réveille-moi !

Mais quel sera mon choix entr’ ces hommes ? Je l’ignore.
Est-ce un rêve ou est-ce réel ? Je ne sais plus.
Mais je sais que ces voix sont douces et sonores
un peu comme dans ce beau livre que j’ai lu.

Allô Maman
Je rêve
Réveille-moi !

En lisant ce livre j’ai un’ idée de génie
Et hésitant encor’ je leur donne un défi
Pour que je leur explique ce choix si dur à faire...
Et tout à coup devant moi un’ lign’ de ch’min de fer...

Allô Maman
Je rêve
Réveille-moi !

Ces trois beaux et gentils hommes ont beaucoup de charme
Mon choix est Georg’ le beau blond et je suis sa femme
Car il me dit tell’ment de magnifiques choses
Je le prend par la main et il m’offre une rose.

Allô Maman
Je rêve
Réveille-moi !

Merci Maman.

Valentine.
Rêve (OpenDocument Text de 13.8 ko)
Document joint
un document presentation_doina (OpenDocument Text de 21.1 ko)