Serge Diantantu scénariste-dessinateur au service du devoir de mémoire publié le 27/05/2013  - mis à jour le 05/06/2013

D’une voix calme et apaisante, Serge Diantantu a partagé et échangé toute la journée avec les élèves de 4ème qui avaient lu "Mémoire de l’esclavage" (les trois premiers tomes sont disponibles au CDI). Serge Diantantu en pleine explication

Après avoir rencontré Eloi Coly qui leur avait raconté les grandes étapes de la traite négrière, Serge Diantantu s’est attaché à en montrer les détails. Aidé de ses planches, l’auteur-dessinateur a insisté sur les aspects méconnus de l’esclavage comme ces masques de fer dont on affublait l’esclave fautif d’avoir goûté la canne à sucre. Ainsi entravé, il ne pouvait plus manger mais c’était loin d’être sa pire punition. Avec la chaleur, le masque de fer collait au visage et quand on le lui retirait, cela entrainait des lambeaux de peau.


Les élèves ont appris toute la cruauté qui accompagnait chaque geste envers les esclaves. Que ce soit dans les caravelles ou sur les champs de canne à sucre, les hommes, les femmes et les enfants, marqués au fer rouge, n’étaient plus considérés comme des êtres pensants mais comme des objets vivants, des pièces d’une grande valeur qu’il fallait rentabiliser.


Avril_mai_2013_027
"Et aujourd’hui ?" questionne l’auteur, qu’en est-il de notre conscience, de notre idée de la fraternité ? Sommes-nous prêts à nous saisir de la question de l’esclavage moderne ? Les élèves sont repartis avec quelques pistes de réflexion !


Photo de C. Dionnet

Entre deux interventions, Serge Diantantu s’est bien gentiment prêté au jeu des dédicaces. Elles seront exposées au CDI, alors venez nombreux les admirer !

Serge Diantantu au cours d'une "pause" au CDI

Impression

  Imprimer
  L'article au format pdf

Auteur

 Administrateur