Des Angériens dans la Grande Guerre publié le 10/12/2014

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A Ulysse Amoissant

Des blessés tu fais partie La boue, le froid, la neige Ta Patrie Tu pries encore pour voir le jour Tu sais que tu vas mourir Comme les autres Dernier combat

Fanny

A Léon Jules Menaud

La puanteur des charniers L’horreur des tranchées La mort des Poilus La peur des obus Mort De ce terrible conflit Tu fais partie Mais tu as sauvé des vies Pour l’honneur de ton pays

Axelle

A Auguste André René TEXIER

Mon âme » s’envole vers l’au-delà Je suis soulagé de m’enfuir de cet endroit -là Du Paradis, je vois Au-dessous de moi Un sol jonché de cadavres humains Mes semblables, mes frères Entassement de bras de jambes de mains L’Enfer

Je ne trouve pas mon corps
Au milieu de ces blessés de guerre
De ces milliers de morts
Je sens encore l’odeur pestilentielle de ce charnier
Qui s’élève des tranchées

Là-bas ce sont des cris de souffrance
Là-bas nous n’avons pas droit au silence
C’est ici que j’ai abandonné mon corps
Que je suis mort
Ici à Fleury-devant- Douaumont
Tué à l’ennemi à l’âge de 21 ans.

Lou

A Amédée Raymond Bouineau

En voyant ces morts sous mes pieds J’ai connu l’horreur des tranchées Cette boue sanglante me HANTE La souffrance de la fièvre brûlante Puis le bruit des balles et du silence Dans ce champ de carnage Je ne ferai plus mon paquetage Je ne sais pas si je suis mort en héros Mais je sais qu’ils ont eu ma peau Ce 4 mai 1917.

Clémence

A Louis Marie Frédéric Belissent

Par de-là ces plaines sanglantes Et ces horreurs Les soldats avec une rage ardente Sont unis par le cœur.

Dans ces champs de ruines et de combats
L’amour n’a pas sa place
Où les cadavres gisent et s’entassent
Le bonheur ne fleurit pas

Il y a toi Belissant
Mort avec les honneurs
Laissant derrière toi un vide béant
et le malheur

Par delà ces plaines sanglantes
Tu finis à Belloy-en -Santerre
Là où à présent les oiseaux chantent
Et personne pour les entendre.

Joannie

A Louis Joseph Andrué

Tu es condamné Au fond de ces tranchées Blessé.

Cerné de charniers
tu as fusillé de milliers
d’hommes innocents mais armés.

Ces balles qui volaient
Ces obus qui tombaient
C’est la Mort qui rôdait

Lauryne

A Maurice Georges Aimé Fernand BAUDET

Vingt ans Sacrifier ma jeunesse Pour l’honneur pour la guerre J’ai tant souffert Sous les tirs Je vais périr sous la pluie d’obus à perte de vue Dans les tranchées de la Somme Les mitrailleuses sonnent la fin de ma nuit la fin de ma vie

Laetitia

A Marcel Gaston Favreau

L’hiver arrive : il a fait froid et sombre. Les cadavres en surnombre Laissent planer leur ombre Tu ne dois pas reculer Sinon tu seras fusillé Tu sais que tu vas périr Ici à Dieue-sur-Meuse Sous les tirs des mitrailleuses.

Quentin

A Maurice Albert Josef GOURNAUD

Couché seul sous les cadavres Abandonné au milieu du carnage la douleur d’un homme mourant pour la France à seulement 36 ans loin de sa maison, loin de ses parents Sous les cris des obus et des hommes détruits puis soudain le silence ……………. Un souvenir la blessure d’un pays.

Kaia

A HENRI JOSEPH MOTHU

Dans ces terres meurtries Tu es parti Du 6ème régiment d’infanterie Tu faisais partie

Sur le champ de bataille
C’était la pagaille
Pour avoir traversé cette horreur
Tu as reçu la légion d’honneur

Tu es mort à l’ennemi
Avec tous tes amis
Recruté à La Rochelle
Pour ta patrie
Tu as donné ta vie
Pour elle

Guillaume

A AVRIL GEORGES MARCEL

Tu es mort à 22 ans Dans cette guerre de sang Les balles continuent de pleuvoir Tu dis Au revoir A tes amis Qui sont partis Toi tu es prisonnier Au fond des tranchées Le canon ne cesse de gronder Et tu sais que tu vas y rester Tu n’as pas le droit de reculer juste avancer Même si tu fais partie du 176 ème régiment Tu te feras fusiller Comme tous les autres Tués à l’ennemi Mort à Aitos Un sac d’os A 22 ans Dans cette guerre de sanglante

Fabien

A Maurice RAVEL

Né à Saint Jean d’Angély La terre où l’on vit Tu es parti La fleur au fusil Défendre ta patrie Servir ton pays

Dans les tranchées tu as vécu
Sous le bruit des obus
Tu as perdu la vie
Loin de Saint Jean d’Angély

Je te rapatrie
Au pays des Angériens
En héros même si tu n’es plus rien

Anna

A André Giraudeau

Recruté Pour aller dans les tranchées Tu traverses la boue Tu sais que tu en feras partie Tu sais que la mort t’attend Et pourtant

Julie

A Timoléon Ernest Pierre

Sang Boue BOUCHES SANGLANTES Ces morts atroces Tous les jours cadavres blessés TRANCHEES 23 ans

Sofia

A PICOT Roger

Dans le froid et la souffrance Les soldats blessés mutilés Attendent dans le silence Parmi NOS frères décomposés

L’odeur des charniers nous hante
Les canons, les obus, les balles s’abattent
Notre coeur bat la débâcle

Et toi Roger Picot
Né à Saint Jean d’Angély
Tu es condamné
à mourir
ici.

Manon

A Gautreau Elie

Tu es parti à la guerre Tu t’es battu pour ton pays Au front tu as laissé ta vie tu savais que tu étais condamné tu as vu tes camarades tomber Avant que tu ne tombes Ton sang a coulé dans la tranchées Repose en paix Tu vois Les mots n’ont pas oubliés

Killian