Le Printemps des poètes des 6A publié le 21/03/2014 - mis à jour le 25/03/2014
Le silence règne à pas lents sur l’hiver
Le pont Mirabeau donne un dernier écho
La joie court toujours après la haine
Faut-il répandre son bruit tout au long de la nuit ?
Rezlan Léonie
Vienne la nuit
Tristesse de l’heure
La main écrit
Derrière le rideau
Sur une feuille de rosée
Saluant d’un adieu
Le jour qui meurt
Théo Téo
Soyez mère, amante ou sœur
Soyez la douceur éphémère
D’un automne couchant
Le jour sur la paille
Kimberley Liz
Ah ! Laissez-moi en haut
Etoile
Avec vos douces pétales
Goûter l’arrière saison
Et les chansons des fauvettes
Et laissez-moi
Etoile
Me demander
Où brillent et tremblent les fleurs
Et que faire
Du silence
Autour du bonheur
Bérénice Nina
Forêt noire et souffrante
Appelle, crie
Que vienne la nuit
Que sonne l’obscurité
Un arbre frémit
Mange l’obscurité de la vie
Comme la nuit d’encre qui s’écoule
C.
Le Soleil
Sur l’Océan d’azur
Achève sa course lointaine
A. Lola
Déjà la mer s’est retirée
Elle a teint vos longs yeux
D’une lumière verdâtre
Douce beauté
Un nuage s’est effondré
Sur votre nuit
Comme un éclair d’adieu
Angèle Cynthia
L’espace plein et blanc
Se dédouble et fuse sous le ciel
Long voyage sur les mers orientales
Le temps passé, bercé par la rosée
Mousse et éclabousse
Les feuilles d’un jour nouveau
Timothé Grégory
J’écoute en frémissant ces perles blanches
Seul, un chant dans les bois
Jette un peu de verdure dans les airs
Noyant mes hautes voiles.
Profondément je tressaille de la tête aux pieds
A l’ombre d’un nuage.
Pauline Alicia
Le ciel et la mer conspirent à trembler ;
Un tendre vent pleure
La silhouette épaisse d’un nuage.
Rêvons …. C’est l’heure.
Alexis Ismael
Ton cœur d’acier
Un bruit vague
Qui s’envole
D’un rideau de fer
Benjamin
Derrière le rideau du soleil
Le ciel se couche.
Mon cœur danse alors
avec douceur
Sur l’horizon.
James Tony
Des épées au coin du ciel
Reflètent tes démons
Profonds miroirs de ton âme.
Sous le rideau de l’Air
Au loin
Déjà au loin
Vents et marées se préparent
A te noyer.
Enzo Waren
La courbe de tes yeux
A l’horizon des flots de mon cœur
Fait le tour de ma chambre.
Un lit de sable se déroule
Sans fin
Aux souffles du matin.
Jeff