Sortie aux Sarabandes publié le 05/07/2018

Vendredi 29 juin, des élèves de 5ème et de l’Ulis ont bravé la chaleur pour accomplir leur devoir de jury au festival des Sarabandes. Voici l’histoire de cet après-midi brûlant :

13h30. Les jeunes gens se retrouvent à Saint-Cybardeaux après un court trajet en bus. Ils sont enthousiastes. Ils faut dire que ce sont les plus fougueux que nous avons réunis. En effet, pendant que les 3ème affrontent l’épreuve de science du brevet, tous les autres élèves du collège sont chez eux, à goûter déjà un peu aux joies des vacances. Mais pas nos braves ! Eux, ils sont allés en première ligne aujourd’hui, pour faire honneur à notre établissement, à la culture, à l’art ! Leur mission ? Décerner le prix des jeunes, offert par la Charente libre.
Alors Nolan, Alizée, Emilie, Louise, Evane, Margot, Isaure, Faustine, Andréa, Karina, Anthéa, Raphaël, Bryan (pause, on respire... Sinon, ça va chez vous ?... Bon, on reprend), Jason, Geoffrey, Matéo, Romain, Amandine et Océane vissent fermement leur casquette sur leur tête pleine d’espoirs argentins. Ils rabattent leur visière pour se protéger du soleil accablant et lèvent enfin les yeux vers une arche multicolore, flamboyant dans le bleu aveuglant du ciel d’été, et qui brandit ce mot mystérieux, promettant bien des voyages imaginaires : « Sarabandes ».
Commence alors une course effrénée pour aller voir les quinze sites à visiter. A chaque endroit, la surprise est au rendez-vous. On passe du bois au métal, du métal au tissu, du tissu à la céramique... et on danse continuellement dans les couleurs, les formes, les mouvements des œuvres qui nous ravissent. Parfois, même, dans quelques antres improbables, on rencontre, tapi dans un coin, une sorte d’ermite, un artiste, qui nous guide dans son univers fantasque, nous explique comment il a fait pour créer ainsi des ouvrages si étonnants, ce qui lui est passé par la tête ou par le cœur pour qu’il ait décidé de questionner le monde par ses créations.
Mais il faut se dépêcher, toujours, et repartir sous l’écrasante chaleur, éblouis par la blancheur des rues au sortir des granges tamisées, sans oublier de noter ce que l’on a pensé des dernières merveilles entrevues. En effet, on a une tâche à accomplir !
Au bout de deux heures, l’ambiance est devenue bien calme... Tout compte fait, le p’tit Rouillacais, ça aime bien la culture, mais ça ne tient pas trop à la chaleur. C’est bizarre, quand on le fait courir longtemps par trente cinq degrés à l’ombre, ça devient plus discret, plus posé. C’est bon à savoir. Quoi qu’il en soit, ils peuvent être fiers d’eux : ils ont appris plein de choses et ils ont accompli leur devoir. L’heure du verdict arrive enfin. Ils ont tout aimé, bien entendu, et le classement est plutôt serré. Un nom émerge cependant quand on compte les voix : Christine Matthey Isperian, qui travaille le textile et fait des associations composites pour exprimer son rêve d’un monde cosmopolite, où l’on est heureux de vivre ensemble. Ce choix ne peut être anodin : nos élèves nous indiquent la voie à suivre !
Enfin,... pour le moment,... la voie que l’on suivra sera celle qui nous remmènera au collège... .