Voyage en Angleterre: day three publié le 15/06/2016

Qui a dit qu’en Angleterre il ne faisait jamais beau ? La journée qui vient de s’écouler lui donne tort. Enfin, n’exagérons rien, il n’a pas fait beau dans le sens où on l’entend chez nous, mais au moins nous n’avons pas eu droit à ce que nos charmants hôtes appellent "l’english weather" ("la météo anglaise", c’est-à-dire de la pluie alternée avec des moments où il pleut un peu moins, mais quand même, et des moments où il pleut encore plus fort, même si on pensait que ce n’était pas possible qu’il pleuve encore plus... enfin de la pluie, quoi). Ce jour n’en était pas moins "so british", car nous avons pris la direction d’Oxford dès 8h15, pour visiter la célèbre ville universitaire. Malheureusement, l’on ne pénètre pas comme cela dans les prestigieux "colleges", et nous n’avons fait que graviter autour de ces majestueux bâtiments remplis de jeunes gens encravatés qui prêtent l’oreille à leur vénérables "teachers" en veste de tweed à coudières. Des noms d’illustres personnages ayant étudié en ces lieux ont été mentionnés, mais la plupart semblaient obscurs à nos chers disciples, principalement surpris d’apprendre que Mister Bean aussi avait fait son temps ici.
Ensuite, nous avons visité Oxford Castle, place forte de la ville ayant surtout servi de prison pendant des siècles. Nous fûmes captivés par les récits de guides comédiens, qui nous ont bouleversés en nous apprenant le sort réservé aux voleurs de pain autrefois, horrifiés en évoquant les tortures subites par les criminels, et terrifiés avec les histoires des fantômes qui erraient à nos côtés (NB : prévoyez l’achat d’une veilleuse car les nuits de vos bambins risquent d’être moins sereines qu’auparavant).
Après cela, nous sommes retournés à Stratford upon Avon pour un jeu de piste dans la ville. Cette fois-ci, il a fallu se débrouiller sans les professeurs et demander aux indigènes un peu d’aide pour venir à bout des épreuves (questionnaire et collecte de "trésors"). Nous sommes fiers de nos élèves qui, au premier abord effrayés par les mines paisibles, avenantes et polies des anglo-saxons, ont su partager quelques mots avec ces terribles gentlemen et ces ladies souriantes. Puis ce fut le moment tant attendu du quartier libre ! 45 minutes de bonheur, où les jeunes n’ont pas les vieux sur le dos ! Mais il a bien fallu se retrouver, pour vérifier que chacun allait être livré dans sa famille d’accueil.

C’était l’équipe enseignante, en direct de Stratford upon Avon, pour Rouillac News

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