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Rédaction publié le 17/10/2014

Paris, capitale de l’amour. Ça y’ est, j’y suis !
Vais-je rencontrer des filles à charmer ? Dans l’endroit où je me situe, en face de cette grande et majestueuse tour Eiffel, cela m’étonnerait fort ! À part des vendeurs de casquettes Louis Vuitton ou des vendeurs de boules à neige, personne ne m’a accosté depuis mon arrivée.
Mon appartement me parait très lugubre. Un lit deux places avec en face la vue sur la tour Eiffel, grise, aussi grise que les arbres morts de l’hiver.
Je décide d’aller dans un endroit chic où les gens de même monde que moi pourront me comprendre. J’appelle mon chauffeur et lui dis de m’attendre à l’entrée. Je descends par les escaliers, je n’apprécie pas la sensation que me procure l’ascenseur. Accompagné de mes gardes du corps, j’entre dans ma limousine et le chauffeur me conduit à cet endroit dont mon ami m’avait tant parlé en bien.

J’entre et observe, le service est très chic et le personnel m’accueille très poliment. Tout de suite, j’observe les tables et regarde si des filles ne sont pas accompagnées. Je vais me poser à une table, seul. Je savoure mon whisky pendant un long quart d’heure et je repère une magnifique femme entrer. Elle est seule ! Une occasion en or pour moi. Que dois-je faire ? L’inviter de suite ou attendre ? Devrais-je y aller ? Non, ce serait vulgaire ! Tout le monde est à mon service.
Je décide de l’inviter à prendre un verre. Je suis anxieux, très anxieux. Que faire ? Je n’ai qu’à lui demander son nom, son prénom… Non, je ne veux pas passer pour un commissaire de police. J’attends tout en la regardant, ce moment me parut court jusqu’au moment où elle me dit qu’elle doit partir, je n’ai même pas eu le temps de lui demander pourquoi, son prénom ou encore où elle habitait. Trop tard, elle est partie. Je suis vraiment un bon à rien ! Je finis mon whisky d’une gorgée et pars furieusement.

Arrivé à l’appartement, je suis toujours énervé mais un autre sentiment fait surface. Je me sens seul, tellement seul. Je fais couler un bain tout en observant l’homme qui se dressait devant le miroir. Un gamin plein de fric, provocant et arrogant. Ce n’est qu’en fait un pauvre type qui pleure en se rendant compte que l’argent est très loin de faire son bonheur. Il explose le miroir d’un coup de poing. En sanglots, il se glisse dans son bain chaud avec la main en sang. Il reprend ses esprits :
« Ne pas toucher à cette drogue. » se dit-il.
Cette drogue, il en avait laissé dans sa valise. Il se jeta hors de son bain, se rhabilla et courut vers la valise, ce n’était pas facile de l’ouvrir avec une main ensanglantée. Il prit le sachet, l’ouvrit, pris la seringue, ouvrit les fenêtres à la vue grisâtre. Il planta la seringue dans son bras, appuya et attendit.

Il rit un long moment puis se mit à danser, tout seul. Ses pleurs revinrent le hanter. Ses vieux démons aussi, la drogue… cela faisait pourtant trois semaines qu’il n’y avait pas touché. Il regarda la vue, longtemps. Il se mit sur son lit, fit une galipette et se mit courir. Il sauta et pendant un instant, il crût voler.
La drogue le faisait planer, mais voler, il ne l’aura fait qu’une seule fois.

FIN

Maussion Joris 3°1