Sciences en mouvements d’elles publié le 27/05/2021

La visite de trois chercheuses de l’université de Poitiers, en géographie et psychologie cognitive, a eu lieu ce jeudi matin 27 mai. Cinq classes de 4ème et une de 5ème ont pu écouter leurs expériences, comprendre leurs différents parcours, parfois semés d’embûches, qui leur ont permis d’atteindre un haut niveau d’étude et des postes à responsabilités.

Trop d’élèves, filles et garçons, se fixent des barrières pour la suite de leur scolarité et leur projet professionnel, en pensant qu’ils n’ont pas les moyens d’être ambitieux, qu’ils ne sont pas suffisamment « bons ». Les récits de nos intervenantes prouvent le contraire : il n’y a pas de fatalité.

A la suite des conversations avec les élèves, il se dégage quelques idées-forces :
 il faut avoir confiance en soi et persévérer. Si on rencontre des difficultés dans une matière à un moment de sa scolarité, rien ne dit qu’elles vont perdurer.
 il ne faut pas hésiter à bifurquer dans ses études ou ses métiers. Ce n’est pas un défaut, c’est au contraire enrichissant.
 il ne faut pas se fixer de limite en se disant « ce n’est pas pour moi », « on va me juger ». Tout est possible si on y croit.

Si le propos s’adressait à tous les élèves, l’accent a été mis sur les filles. On constate, dans le monde entier, que les filles ont des notes égales, voire légèrement supérieures à celles des garçons, mais qu’elles sont moins nombreuses dans les filières qui mènent à des métiers bien payés et socialement valorisés. Le but des interventions en classe de ce matin était de faire prendre conscience aux filles qu’elles sont tout aussi capables que les garçons et qu’elles doivent oser tout autant, sans limitation.

Les échanges avec les élèves ont été enrichissants et on espère avoir incité à poursuivre des études supérieures.

Pour finir, René Char, le poète, nous encourageait tous : « Impose ta chance, serre ton bonheur et va vers ton risque. A te regarder, ils s’habitueront. »