Cross départemental d'Aytré publié le 09/12/2014  - mis à jour le 11/12/2014

Cross-en-jambe,

On ne parle pas souvent du cross. Relégué en une simple option dans la fiche de l’Association Sportive (AS), il rebute pas mal de gens avec le nom que lui donne le médecin scolaire : course à pied en compétition. Et pourtant, en tant que pratiquante, je vous assure que l’on est bien loin de cela ! D’accord, au bout du 3ème tour, on est crevé, oui, les résultats sont exposés publiquement et oui, je finis souvent 94ème sur 100 élèves. Mais si l’on continue de courir, c’est non seulement pour ne pas décevoir Mme Bruneteau qui s’égosille derrière la barrière, mais c’est aussi parce que c’est un défi, un gros défi. Alors, on fonce et... qui vivra verra !

Les participants se sont révélés aussi enthousiastes que prévu. Après le cross du 19 novembre, Charles D. déclare : « Le plus difficile, lors de la course, c’est de garder un bon mental et trouver son rythme. Même si j’ai trouvé cette course assez dure, je participerai bien sûr à la deuxième ! Il y avait une bonne ambiance, malgré quelques croche-pattes, croc-en-jambes et malaises. »
Charles D. ajoute également, lorsque nous lui demandons à qui il proposerait de courir le cross : « A tous les fans de sport bien endurants. »
Gregory C. donne aussi son avis sur la course : « C’était un bon cross, fatigant et physique, il y a eu beaucoup de fous rires et de rigolades »

Si le premier cross s’est déroulé autour de terrains sportifs, le deuxième était couru autour du lac d’Aytré, par un froid de canard.
Les coureurs au nombre de 24 se sont installés frileusement dans la gigantesque tribune, sous la direction de Mme Bruneteau, Mme Thémans et Mme Groisard, puis sont allés courir chacun à leur tour.

Juliette H. et Julia P., qui avaient terminé 1ère et 2ème au cross district, ont attrapé la 4ème et 5ème place. Quelques jours après le second cross, Julia P., qui pratique le triathlon, ajoute : « Je suis très contente d’avoir fait les 2 cross. L’année dernière, j’avais fini 21ème et je suis remontée jusqu’à la 5ème place. Concernant le cross académique, j’espère bien monter sur le podium, 3ème place, quoi... Il y a vraiment des filles super fortes ! ».
Marion S., qui n’est pas qualifiée pour le cross académique, explique ses sentiments : « Je suis très étonnée d’avoir terminé 9ème puis 88ème, cela ne fait que 5 mois que je m’entraîne : 1 fois par semaine, avec mon père. ».

Toujours est-il que malgré le froid, le nombre de concurrents et la boue, Missy s’est bien distingué. On peut citer Ludmilla S., qui est qualifiée pour les académiques, mais seule, les minimes filles n’étant pas suffisamment nombreuses pour former une équipe. Elle a terminé sa course 4ème sur 150 concurrentes, comme Juliette.
Nelson W. a réalisé un beau score en étant 62ème sur 391 benjamins.
Enfin, Mathieu R., qui a décroché la septième place sur la horde de garçons minimes (269 têtes) et gagné sa place – en individuel – au cross du 17 décembre.

Ce mercredi 17, Juliette H., Julia P., Mathieu R., et Ludmilla S. affronteront avec courage les acad’ au lac de Cébran, dans les Deux-Sèvres. On leur souhaite une belle journée, et qui sait, une qualification pour le cross national ?

Malgré la participation en baisse – pourtant, selon moi, le meilleur cross, c’est le départemental – au détriment des minimes filles, ces deux cross qui vous laissent de douloureux souvenirs le soir, ne demandent que deux ou trois après-midi libérées, une bonne dose de courage, 3 épingles à nourrice, un sandwich jambon-beurre et éventuellement des jambes (facultatif).

Pour terminer en beauté cet article, je préfère revenir sur certains points :
 Personne n’est obligé de courir le cross, il s’agit de volontariat.
 Il n’y a aucune influence sur les notes en EPS, les professeurs accompagnants vous connaîtront juste un peu plus, et vous aurez prouvé votre ténacité et votre dynamisme devant eux.
 Et n’oublions pas, l’important, c’est de participer !

Ci-joint les résultats des coureurs !

Laura Labasse 4D

Portfolio
Document joint
un document Résultats (OpenDocument Text de 64.9 ko)

Impression

  Imprimer
  L'article au format pdf

Auteur

 Christine THEMANS

Partager