festival Cinéallemand publié le 31/03/2016

Le labyrinthe du silence./ Auschwitz

Critique du film :
Le labyrinthe du silence

Personnellement, j’ai beaucoup apprécié ce film, car ce n’était pas qu’un simple film mais avant tout une morale pour les générations d’après -guerre. Il donne aux spectateurs un sentiment d’impuissance, presque de culpabilité face au ignominies commises par les nazis avant, pendant et après la guerre. Cependant c’est surtout la partie après-guerre qui nous intéresse dans ce film. Même après 1945, le monde était dans l’ignorance ou dans le déni des hécatombes qui avaient eu lieu dans les camps de concentrations en particulier celui d’Auschwitz en Pologne (au moins 1.1 millions de morts). Jusqu’au jour où un jeune procureur découvre des pièces accablantes permettant l’ouverture d’un procès contre d’anciens S.S ayant servi à Auschwitz. Même après la guerre, des allemands demeurent nazis mais n’osent pas l’afficher. Pourtant ils montreront quand même différentes sortes d’hostilités plus ou moins flagrantes. Le plus stupéfiant c’est que le film nous apprend que 13 ans après la fin de la guerre (1958) personne ne connaissait Auschwitz et que des criminels de guerre comme Josef Mengele reviennent régulièrement en week-end en Allemagne sans aucune pression. Au final après 5 ans d’enquête merveilleusement bien résumées en 2 heures de film, le procès a été ouvert en 1963 (soit 18 ans après la fin de la guerre), 211 rescapés d’Auschwitz ont raconté leurs témoignages, 19 S.S ont été jugés, 17 ont été condamnés pendant les 2 mois du procès. Ce dernier a changé l’histoire de la R.F.A et c’est pour moi là la véritable fin du régime nazi.

Hafs Sid-Ali 4éme A

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Auteur

 Latorse Alexandra

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