Rencontre avec Philippe Arnaud publié le 05/02/2018 - mis à jour le 08/02/2018
L'auteur de Jungle park au CDI du collège de Matha
Une rencontre dans le cadre de la première édition du Prix des collégiens
Le prix littéraire initié cette année par la Médiathèque départementale s’adresse aux élèves des classes de 4e du département. Au collège de Matha, l’aventure a été présentée aux classes de 4e A & B et ce sont vingt sept élèves volontaires qui ont ainsi pu rencontrer Philippe Arnaud, l’auteur d’un des trois livres en compétition.
L’auteur de Jungle park a échangé pendant une heure et demi avec ses lecteurs et futurs lecteurs à propos de son livre et de son métier d’écrivain.
Un amoureux du continent africain
Philippe Arnaud a écrit son premier livre à l’âge de quarante cinq ans mais avoue avoir eu envie d’écrire dès son plus jeune âge. Écrivain du matin, il aime être au calme pour avancer dans son travail. Auteur engagé, il met en scène l’Afrique dans plusieurs de ses romans dont Jungle park et regrette l’image que les Occidentaux se font de ce continent. Il y a travaillé comme enseignant, au Cameroun ; il est profondément marqué par le courage des gens rencontrés là-bas.
Des auteurs incontournables comme source d’inspiration
Il s’inspire beaucoup du cinéma - il s’y rend deux fois par semaine en moyenne et a une prédilection pour le cinéma américain - et de grands auteurs comme Dan Simmons ou Stephen King. Le goût de la science fiction lui est venu de la lecture de Ray Bradbury. Le fantastique le fascine également, principalement la figure du vampire.
Bien qu’il essaye de s’en défendre, sa vie personnelle nourrit elle aussi son écriture. On parle toujours un peu de soi même si on croit l’éviter.
Les Ulis aussi
Les élèves du dispositif Ulis ont pu se joindre à eux à la dernière minute. Ils lisent actuellement en classe un autre titre de Philippe Arnaud, La sorcitresse, son plus grand succès à ce jour.
Un conseil pour les écrivains en herbe ?
L’écriture est une gymnastique qu’il faut pratiquer tous les jours. Il n’est pas nécessaire d’écrire de la fiction, l’essentiel étant d’écrire.
