Respect et bienveillance ? publié le 16/01/2023

Si vous n’avez pas eu la chance d’assister à la projection des 2 courts métrages réalisés par Jerôme Polidor, vous trouverez ci-après les informations relatives au projet ainsi qu’un lien pour le visionnage du film.

Respect et bienveillance : Fiction - 30 min - La Mare
Écrit et réalisé à Poitiers par les élèves d’une seconde d’Aliénor d’Aquitaine et de la troisième CHAT (théâtre) de Jean Moulin, dans le cadre d’un Projet Artistique et Culturel soutenu par le Rectorat de Poitiers et la DRAC Nouvelle-Aquitaine. Encadré par Jérôme Polidor.

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Synopsis : Respect et bienveillance, ce sont pourtant les valeurs qu’élèves et enseignants de cette classe de seconde s’étaient engagés à respecter en début d’année...

Qui est Jérôme Polidor ?

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C’est l’auteur réalisateur de documentaire diplômé de La Fémis en
2022 (VAE-ARD). Il a auparavant suivi une formation de monteur et étudié le cinéma à Paris. Il a commencé à écrire et réaliser des courts-métrages de fiction et des documentaires en 2001, notamment produits par La Mare, association de production, d’édition et de distribution indépendante qu’il a cofondée. Installé à Poitiers, il est coprésident depuis 2017 de l’association NAAIS – Autrices et Auteurs de l’Image et du Son en Nouvelle-Aquitaine.

Comment est né ce court-métrage ?

Tout a commencé en avril 2021. Jérôme Polidor, réalisateur de films, a monté le projet avec l’idée d’impliquer une classe du lycée Aliénor d’Aquitaine et une classe de collège. Il a ensuite contacté Maryline Elamile, professeur de français et des Classes théâtre du collège Jean Moulin de Poitiers. Elle a décidé de faire participer la classe de 3ème théâtre afin de clore en images leur parcours théâtral au sein de collège. Dans ce cadre, Pauline Bléron, professeur de théâtre au Conservatoire de Poitiers et au sein des classes théâtre du collège a rejoint le projet. Les deux professeurs ont accompagné les élèves durant tout le projet avec le réalisateur.

Quelle était l’idée de départ ?
Le déclencheur
En 1970, un groupe de lycéenne réalise le film « À suivre », l’une des premières expériences de cinéma participatif en milieu scolaire. Le film exprime le foisonnement d’idées, la soif de liberté d’une jeunesse profondément marquée par mai 68.
L’idée
Cinquante ans plus tard, les élèves du projet, marqués par la crise du covid, s’emparent du cinéma afin d’exprimer leurs idées et leurs émotions face à ce nouveau bouleversement, dans un dialogue à travers le temps avec les élèves des années 70. Il s’agit donc de réaliser un film collectif et d’inclure les collégiens à l’écriture et au tournage de plusieurs séquences.

Comment s’est déroulée cette expérience ? Quels ont été les temps forts ?

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 Octobre 2021, les élèves ont assisté à la projection du film « À suivre » au Cinéma Le Dietrich de Poitiers. Ils ont ensuite rencontré la classe de seconde du lycée Aliénor d’Aquitaine et ont échangé à propos du film.

 Novembre 2021, le travail d’écriture a commencé. Les élèves ont travaillé par groupes en fonction de leurs idées. Régulièrement, ils ont pu travailler avec les lycéens.

 Décembre 2021, sur une journée, les élèves se sont rendus au Poitiers Film Festival, ils ont bénéficié d’une master-class le matin sur le métier de scénariste, ils ont assisté à plusieurs projections suivies d’une rencontre avec des réalisateurs.

 Les séances de tournage ont commencé au Printemps 2022. Beaucoup de mercredis après-midis ont été consacrés à cela …

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 Le montage du film par le réalisateur a commencé en été. Le film a été projeté en janvier 2023 au TAP Castille.

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Combien de temps pour faire ce film ?
Officiellement, les élèves du collège ont pu bénéficier de 12 heures d’interventions du réalisateur. Finalement, si l’on compte le temps d’écriture en autonomie, les séances de tournage en extérieur, les rencontres, il faut sans doute ajouter une vingtaine d’heures.

Quel bilan pour les élèves ?
Les élèves ont pu vivre toutes les étapes de création d’un film. Il fallait être capable de se mettre tout d’abord d’accord sur l’écriture des différentes séquences, sur les lieux et les différents personnages. Les séances de tournage étaient aussi très enrichissantes : repérer les lieux, répéter puis filmer ! Ils se sont notamment rendus compte des différences de jeu d’acteur entre théâtre et cinéma. Découvrir la technique était une partie très intéressante pour eux.

En plus du brevet et de leur projet théâtral, ils se sont investis dans ce projet cinématographique sans compter ! Encore bravo à eux ! C’était un vrai plaisir de tous se retrouver en janvier au TAP Castille. Nous espérons que ce court-métrage circulera au maximum car il soulève des problématiques qui pourraient amener des discussions riches dans les classes.

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Maryline Elamile et Pauline Bléron