Quelques élèves de 3e au théâtre hier à Thouars pour la pièce George Kaplan de Frédéric Sonntag publié le 03/04/2015

Un peu déboussolées, ayant parfois eu peur, n’ayant pas tout compris mais ayant perçu la précision du texte et du jeu des comédiens, les 11 filles de 3e de Jean Rostand sont restées à la discussion avec les comédiens qui a eu lieu à l’issue du spectacle sur fond de démontage de scène. Elles ont su faire des liens entre le groupe d’activistes clandestins en pleine explosion de la première partie, l’équipe de scénaristes à la recherche d’un concept pour un projet télé de la seconde et un gouvernement aux prises avec une puissance invisible dans la troisième.
Quelques questions ont été posées par elles, par la pièce, sur ce lien qui nous entoure perpétuellement entre la réalité et la fiction : où s’arrêtent leurs frontières respectives ? La fiction n’est-elle pas là pour nous aider (nous contraindre ?) à penser la réalité d’une certaine façon ? Pire, et malheureusement en lien avec l’actualité de ces dernières semaines, la réalité ne peut-elle pas sembler plus vraie, plus inimaginable que n’importe quelle fiction ?
Ces questions sont posées... ainsi que d’autres plus douces comme : pourquoi les poules ? (Comprendront ceux qui auront vu la pièce)
Merci donc à ces 11 demoiselles de laisser penser à leurs professeurs que nous avons raison de proposer des choses, même inédites pour elles, même compliquées mais dans lesquelles elles ont fini par se retrouver et s’interroger. La réflexion est à poursuivre encore cependant...

Maintenant, on vous attend les gars !

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