À la rencontre du 9ème art publié le 18/12/2019  - mis à jour le 19/12/2019

Liaison cm2 (école des Groseilliers) / 6ème D : cap sur la BD !

Les 6èmes C et D ont eu la chance d’être accueillis à la médiathèque François Mitterrand dans le secteur BD jeunesse. Une autre opportunité de découvrir, d’échanger, de débattre du 9ème art.

La bande dessinée est une scène d’expérimentation graphique, véritable kaléidoscope des émotions. En voici la preuve avec quelques points de réflexion retenus et repris en classe par des élèves de 6D et ce qu’ils ont pu apprendre avec beaucoup de plaisir entre la petite et la grande histoire de la BD, les différents types avec les incontournables et les historiques, des notions de propriété intellectuelle et des exemples de patrimoines moraux, des débats - notamment sur la notion de culture gratuite.

  • La BD existe depuis plus d’un siècle, voire depuis toujours. Dans l’Antiquité, il n’y avait pas de bulles. À cette époque, cette fresque de dessins était sur une bande, d’où le nom de "bande dessinée".
  • La couverture de BD peut être rigide, spécialité ouest-européenne, ou souple. Leur taille ou sens de lecture dépend du pays d’édition qui s’adapte au lectorat.
  • Les BD peuvent être déclinées en plusieurs supports comme adaptées au cinéma en dessin animé ou en film comme Tintin et Steven Spielberg ou les Marvel et Stan Lee. Elles sont l’objet de références intertextuelles, de signatures graphiques en fonction du trait et des techniques employées, entre le crayon et le numérique.
  • Elles ne sont pas partout pareilles dans le monde - l’exemple des mangas au Japon prend son sens - et diffèrent en fonction de son lectorat et de ses attentes : l’enfant d’avant est l’adulte d’aujourd’hui, qui lit BD, comics, mangas, romans graphiques... L’approche est différente en fonction du public : le bédéphile peut laisser une bande dessinée sous blister.
  • Fréquemment, les auteurs et dessinateurs ne pratiquent pas uniquement ce métier mais doivent exercer une autre activité pour vivre.
  • Souvent les auteurs sont propriétaires de leurs personnages de BD. Contrairement à Lucky Luke ou Spirou et Fantasio, Tintin est un personnage de papier emblématique, car il appartenait à son auteur et la volonté d’Hergé était qu’il disparaisse avec lui. Sa dernière œuvre publiée, l’Aplh’Art, est donc inachevée.
  • Enfin, il y a 30 000 documents dans la partie enfants et 884 030 dans toute la médiathèque François Mitterrand. Tous les enfants de Poitiers peuvent s’y inscrire gratuitement avec l’autorisation de leurs parents, téléchargeable ci-dessous.

Un grand merci à nos interlocuteurs de la médiathèque, Stéphane Collin et Sylvie Guillard, passionnés et passionnants. Au plaisir de se revoir. Nous vous quittons avec votre beau message :

"On peut s’amuser et s’instruire en lisant des BD !"

Quelques idées de lecture (jeunesse) :

  • Rollmops d’Olivier Philipponneau (dessin) et Renaud Farace (scénario), une BD magique pour les enfants !
  • Les trois chemins de Lewis Trondheim (illustrations) et Sergio Garcia (scénario), une bande dessinée expérimentale agrée par l’Oubapo (Ouvroir de Bande Dessinée Potentielle)
  • Imbattables de Pascal Jousselin, un album à feuilleter icigratuitement en ligne.
  • La rose écarlate de Patricia Lyfoung, mélangeant les styles franco-belge et manga.
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