La Première Guerre mondiale en questions publié le 28/01/2015  - mis à jour le 30/01/2015

Pendant la Première Guerre mondiale, les soldats pouvaient-ils recevoir des colis ou/et des lettres de leurs proches ?

Les femmes des soldats pouvaient envoyer des colis et des lettres à leur mari.
Les colis contenaient le plus souvent des vêtements chauds
comme des chaussettes ou des écharpes.

Témoignage de Justine :
« Les femmes des soldats pouvaient envoyer des lettres à leur mari qui était sur le front, car j’ai lu une lettre de mon arrière-grand-père et dans celle-ci il avait mit : à Gabrielle (mon arrière-grand mère). Celle-ci n’avait pas reçu sa lettre mais il continua quand même à lui écrire.

Flora et Justine B. – 3e Aubrac

Que ressentent les soldats de la Première Guerre mondiale lorsqu’ils reçoivent une lettre ?

Les poilus étaient heureux et émus lorsqu’ils recevaient une lettre ou un colis de leur famille. Un poilu écrit dans une de ses lettres : « Je ne peux pas croire le plaisir que cela fait quand on reçoit une lettre, on est comme de grands enfants ici, un rien te contente comme un rien t’attriste. Tu vois tous ces pères de famille, au courrier, l’œil et les oreilles aux aguets, épier et attendre, s’il y a une lettre ou un colis pour eux. Quand ils ont une lettre ils ont le sourire, ils décachettent avidement la lettre pendant que d’un revers de la main ils écrasent la larme qui était au coin de l’œil. »

Marine et Justine C. - 3e Aubrac

Pourquoi les lettres envoyées par les soldats de la Première Guerre mondiale étaient-elles parfois censurées ?

Certaines lettres étaient censurées pour que l’arrière ne reçoive pas trop d’informations sur la guerre. Les français comme les allemands ne devaient pas dire qu’ils n’allaient pas bien, il fallait qu’ils disent qu’ils n’avaient pas peur de mourir.
Si malheureusement les allemands recevaient une lettre d’un soldat français ils pouvaient la lire et en tirer des informations importantes pour la suite de la guerre : les armes, le moral des troupes, la stratégie militaire, etc.

Mélanie – 3e Aubrac